Michèle Dambrine
| mercredi 30 juillet 2008 11:01 par MV | Saint Avold |
la militante du vélo.
« Je fais partie d'une génération qui se déplaçait à vélo étant gosse. Lorsque nous partions en vacances, il y en avait plein sur la galerie de la voiture. Quand j'étais étudiante, je me rendais à la fac à bicyclette. C'est aussi une question d'hygiène de vie, à savoir la recommandation d'effectuer une à deux heures d'activité par jour. »
A Saint-Avold, on ne présente plus Michèle Dambrine. A la tête de l'association Saintavélo créée en 2004, elle milite pour le développement des transports doux dans la ville de Moselle-Est. L'ancien médecin, âgé de 63 ans, s'inscrit depuis comme un véritable poil à gratter de la vie municipale. Les différents aménagements effectués par la ville, pistes cyclables ou arceaux à vélo, sont à ses yeux largement perfectibles. « Je regrette ce qui a été fait, nous n'avons pas été consultés. C'est souvent mal conçu et il est difficile de se déplacer à vélo dans le centre-ville de Saint-Avold. »
Petite soeur de son homologue messin, Metzàvélo, dont Michèle Dambrine est également membre, l'association naborienne revendique 63 adhérents.
Elle se donne comme vocation « d'assurer le déplacement à vélo pour de petits trajets mais aussi le fait de favoriser les différents modes de transport doux. Un usager doit pouvoir se déplacer avec le mode de transport qu'il souhaite. » Un constat relevant du bon sens mais souvent difficile à appliquer dans une société qui a favorisé le cheval vapeur au lieu de la force du mollet. Michèle Dambrine a choisi son camp. « Pour tous les déplacements de moins de dix kilomètres, je prends mon vélo. L'objectif est de ne pas polluer, je me refuse à prendre mon véhicule quand je suis seule au volant... » Pas forcément facile car à Saint-Avold, « il y a des côtes sur toutes les routes à emprunter pour sortir de la ville. » De quoi se faire le mollet.
Un choix partagé par son mari, médecin à l'hôpital de Freyming-Merlebach. « Il a acheté un vélo électrique et l'emprunte le plus souvent pour se rendre au boulot. » La petite reine, une histoire de famille aussi.
Des balades à vélo : « les quartiers excentrés de St-Avold (Jeanne d'Arc, Tyrol, Huchet, Dourd'hal) sont distants de 3 à 7 km du centre, soit une distance idéalement faisable à vélo, ce sont des routes faciles et agréables, au relief plat. Mais hélas, avec des voitures qui circulent vite. »
« Je fais partie d'une génération qui se déplaçait à vélo étant gosse. Lorsque nous partions en vacances, il y en avait plein sur la galerie de la voiture. Quand j'étais étudiante, je me rendais à la fac à bicyclette. C'est aussi une question d'hygiène de vie, à savoir la recommandation d'effectuer une à deux heures d'activité par jour. »
A Saint-Avold, on ne présente plus Michèle Dambrine. A la tête de l'association Saintavélo créée en 2004, elle milite pour le développement des transports doux dans la ville de Moselle-Est. L'ancien médecin, âgé de 63 ans, s'inscrit depuis comme un véritable poil à gratter de la vie municipale. Les différents aménagements effectués par la ville, pistes cyclables ou arceaux à vélo, sont à ses yeux largement perfectibles. « Je regrette ce qui a été fait, nous n'avons pas été consultés. C'est souvent mal conçu et il est difficile de se déplacer à vélo dans le centre-ville de Saint-Avold. »
Petite soeur de son homologue messin, Metzàvélo, dont Michèle Dambrine est également membre, l'association naborienne revendique 63 adhérents.
Elle se donne comme vocation « d'assurer le déplacement à vélo pour de petits trajets mais aussi le fait de favoriser les différents modes de transport doux. Un usager doit pouvoir se déplacer avec le mode de transport qu'il souhaite. » Un constat relevant du bon sens mais souvent difficile à appliquer dans une société qui a favorisé le cheval vapeur au lieu de la force du mollet. Michèle Dambrine a choisi son camp. « Pour tous les déplacements de moins de dix kilomètres, je prends mon vélo. L'objectif est de ne pas polluer, je me refuse à prendre mon véhicule quand je suis seule au volant... » Pas forcément facile car à Saint-Avold, « il y a des côtes sur toutes les routes à emprunter pour sortir de la ville. » De quoi se faire le mollet.
Un choix partagé par son mari, médecin à l'hôpital de Freyming-Merlebach. « Il a acheté un vélo électrique et l'emprunte le plus souvent pour se rendre au boulot. » La petite reine, une histoire de famille aussi.
Des balades à vélo : « les quartiers excentrés de St-Avold (Jeanne d'Arc, Tyrol, Huchet, Dourd'hal) sont distants de 3 à 7 km du centre, soit une distance idéalement faisable à vélo, ce sont des routes faciles et agréables, au relief plat. Mais hélas, avec des voitures qui circulent vite. »
