les municipales à Metz vues par...

samedi 1er mars 2008 15:35 par AS & MV    Metz

Denis Robert, journaliste et écrivain.

" Metz vu de Paris ? Les gens savent que c'est à côté de l'Allemagne, qu'il y a un vieux maire et que culturellement, il ne s'y passe pas grand-chose ". L'analyse est signée Denis Robert.  

" Quand on se promène rue Serpenoise, vers 19h45, la rue n'est pas éclairée et pratiquement vide. Contrairement à ce que semble penser Jean-Marie Rausch, la culture d'une ville ne se mesure pas qu'en terme d'architecture.Lui dit qu'il n'est pas un bateleur. Mais un maire marque aussi une ville par le contact qu'il entretient avec ses habitants ".
Les municipales ? Denis Robert s'y intéresse forcément mais sans se passionner. " Ce qui intéressant, c'est que cette ville est dans une fin de règne. Celui de Jean-Marie Rausch et celle du Républicain Lorrain. Ce qui l'est beaucoup moins, c'est le spectacle pitoyable de la droite à Metz ". Pas tendre Denis Robert, avec l'ensemble des candidats.
Jean-Marie Rausch ? " Il n'est plus en état de diriger mais si on lui enlève la mairie de Metz, il meurt. Son entourage est constitué de gens qui veulent se faire une place au soleil. " Nathalie Griesbeck ? " Entourée d'une équipe de rapiats qui n'a pas un brin d'imagination ".

Finalement " la moins pire serait Marie-Jo Zimmermann, plus dynamique, plus vraie mais mal entourée et quelquefois un peu trop dans l'excès. Elle manque surtout d'une réflexion profonde ". Emmanuel Lebeau ? " Trop planté dans son positionnement. C'est un personnage lunaire dont le dynamisme n'est pas suffisant pour convaincre. J'estime qu'un candidat doit représenter un courant, une pensée. "  Dominique Gros ? " Il est à côté de la plaque comme l'ensemble du Parti socialiste qui a la fâcheuse tendance, ces derniers temps, de trahir ses électeurs ".        

les étudiants de l'école de journalisme de Lille
Des municipales de Metz, il en sera question dans le magazine de fin d'année des étudiants de l'école de journalisme de Lille.

Sous une rubrique intitulée " Les indéboulonnables " devrait donc figurer Jean-Marie Rausch. " On n'a pas hésité longtemps avant de choisir Metz. Il n'y a pas beaucoup de villes où la candidature du maire est liée à son bilan de santé ", explique Antoine. " L'éternelle jeunesse " du maire de Metz a poussé les étudiants à s'intéresser à ce qui se trame à l'Est. " Pour l'instant, on suit tout ça de loin, grâce à l'AFP et aux sites internet ". Les Lillois s'y pencheront de plus près dès la semaine prochaine. Ils débarquent à Metz pour une série de rendez-vous avec les candidats. Histoire de se faire une idée plus précise de la campagne messine.

le correspondant de " Libé " : un maximum de commentaires
Agé de 30 ans, Thomas Calinon est correspondant du journal Libération pour l'Est de la France. Basé à Strasbourg, il a effectué un reportage sur les municipales messines, paru le mercredi 13 février sous forme de deux pages spéciales intitulées " Metz, la belle endormie ".

Son sentiment général par rapport aux résultats des élections, " tout est ouvert. Je n'ai pas du tout eu l'impression qu'il faille penser Jean-Marie Rausch battu. Toutes les configurations et les alliances restent possibles. Je pense que tout va se régler entre le premier et le second tours. "
Lors des dernières municipales, Metz avait battu le record de France d'abstention pour les villes de même importance avec une participation de 47%. " J'ai trouvé que les Messins se sentent concernés par cette échéance. J'ai pu le vérifier avec le nombre de commentaires laissés sur notre site Internet lors de la mise en ligne de mon reportage sur les élections. J'ai aussi effectué des pages spéciales sur les élections à Strasbourg et à Belfort. Et c'est pour Metz où j'ai eu le plus de commentaires. Et des commentaires argumentés. "