liste Marie-Jo Zimmermann

jeudi 28 février 2008 14:05 par la Semaine Numérique    Metz

Police : pas de cow-boys, pas trop de caméras.

" Dans les organismes strictement hiérarchisés comme la police il n'y a jamais de mauvais exécutants, il n'y a que des mauvais donneurs d'ordre ".
Toute ressemblance avec une mise en boîte de JMR qui avait ironisé il y a quelques jours sur le niveau intellectuel des policiers messins,  ne serait bien sûr que fâcheuse coïncidence ! Général de gendarmerie à la retraite et annoncé comme futur bras droit municipal de Marie Jo Zimmermann en cas de victoire,  Jean-Marc Pasquereau a  présenté lors d'un forum sa vision de la manière de " mettre la police municipale davantage au service des Messins ". Il était aux côtés de la tête de liste mais aussi un autre colistier expert en la matière :  Jean- Luc  Garnier, créateur et dirigeant du syndicat policier Alliance.

on n'a pas réinventé la poudre,
mais en avait-on besoin ?

A propos de poudre les deux hommes sont d'ailleurs d'accord sur le fait qu'il n'apparaît pas souhaitable de voir les policiers municipaux être armés. Le choix messin leur convient donc mieux que celui d'un certain nombre de villes du Sud  qui ont fait de leurs policiers municipaux des "  cow-boys ".  Et tant qu'on y est, il n'y aurait même pas besoin de ces 4x4 dont ont  été équipées certaines équipes de  la  police messine... "  C'est une police modeste mais présente et serviable qui doit répondre " pour Jean-Marc Pasquereau  au sentiment d'insécurité exprimé par les Français, et plus particulièrement par les Messins.
Devant la quarantaine  de personnes réunies  pour un petit déjeuner sur ce thème à l'ABC,  ce sont les axes et orientations  suivants  qui ont été retenus :
  • Le passage  à Metz d'une culture de répression à une culture de prévention  par la réorientation des missions.
  • La prise en charge par la police municipale de la lutte contre les incivilités.
  • L'élargissement de l'opération tranquillité vacances à toutes les autres occasions pour lesquelles les habitants doivent quitter leur logement : en cas d'hospitalisation par exemple.

A la question de savoir quel était leur  point de vue par rapport à la vidéosurveillance, les intervenants ont répondu que celle-ci était nécessaire mais demandait à être  maîtrisée. " Si elle veut  être utile, elle suppose des investissement humains importants pour visionner et décrypter les dangers. Elle doit rester stratégique sur certains axes  et ne pas se généraliser à l'excès comme dans les pays anglo-saxons ".