Dominique Gros

jeudi 6 mars 2008 14:00 par JPJ    Metz

la ligne droite.

Après Ségolène, François… Hollande bien sûr, pas Mitterrand. Metz est devenue un point de passage sur l’itinéraire des villes « possibles » pour les socialistes. Pas sûr que ce cela change grand chose dans les urnes mais pour les militants cette « onction nationale » donne un sens supplémentaire au travail local. Dominique Gros lui garde les yeux rivés sur Metz et termine sa campagne en parlant de sport. Il risque d’y en avoir et le plus dur souvent, c’est la dernière ligne droite.

C’est en fanfare que François Hollande a débarqué à Metz-Borny. Les candidats du PS aux cantonales et bien sûr Dominique Gros, Christiane Pallez  sa seconde de liste et conseillère générale à Metz, lui servaient d’escorte pour la visite dans le quartier aux sons d’une petite formation. Le centre du Petit Bois a accueilli ensuite la réunion politique . « Le Grand-Est a le droit d’avoir la même météo politique que le reste du pays »  déclare François Hollande pour illustrer le souhait du PS de voir basculer à gauche un certain nombre de places fortes de l’Est, comme Metz. « Cela n’enlève rien au bilan des maires sortants, notamment Jean-Marie Rausch mais maintenant c’est à la gauche d’incarner l’alternance, à Dominique Gros de conduire le destin de la ville. » Quelques considérations statistiques encore sur le nombre de villes de droite et de gauche et une précaution. « Pour éviter les déceptions du dimanche soir, il faudra comparer les résultats par rapport à ce qui existait avant et non par rapport aux sondages ». Dominique Gros y pense justement, à cette échéance de dimanche soir. Rester en contact avec le terrain à tout prix.

Ce jeudi, une des dernières interventions de son équipe sera consacrée au sport et à la jeunesse. Le lendemain ce sera la fête à l’université avec le comité de soutien. Revenons au sport. Des projets comme la construction de nouveaux plateaux dans les quartiers, la réalisation d’une piscine en plein air. Une volonté surtout : celle qui consiste à rendre accessibles ces activités. Un passeport loisirs, un chèque sports...  de quoi rendre moins rebutant le coût des licences. Celles-ci restent souvent un barrage pour l’accès au sport alors qu’elles doivent permettre d’ apporter la reconnaissance, la compétence et la sécurité.
Quelques mots encore des troupes de Dominique Gros : « la visite de Hollande nous encourage car elle permet de situer notre travail dans un contexte plus large. C’était une vraie réunion politique et ça aussi, ça fait du bien ».