Marie-Jo Zimmermann

jeudi 6 mars 2008 11:01 par JPJ    Metz

à fond les forums !

"  Les perspectives économiques ", " la culture et l'animation ", " le social, le logement et la santé ", " l'enseignement supérieur et la recherche " : quatre forums en moins d'une semaine !

Les petits matins de Marie-Jo Zimmermann se suivent et se ressemblent. 8 h 30, c'est l'heure d'héberger... ses coéquipiers ressource afin de développer les aspects du programme. Plutôt intéressant à suivre mais impossible à résumer. Ou alors en deux mots : travailler ensemble. Et ce n'est pas qu'un slogan même si au fil des jours s'y ajoutent les petites piques et les grandes vacheries. Histoire de montrer que pendant les travaux, la politique continue. Il est vrai qu'en face, on ne perd pas de temps à recharger les fusils.

Alain Missoffe vendredi matin dans une société de services informatiques ( site national du groupe Cora)  sur l'Actipôle ; Richard Bance lundi matin au premier étage du café Bleu... Bien qu'abordant deux domaines en apparence aussi différents que les perspectives économiques et la culture, les deux hommes ont mis en évidence une nécessité fondamentale pour Metz : être mieux identifiée. " L'entreprise Metz doit se battre pour gagner des parts de marché " dira Alain Missoffe. " Elle doit offrir une qualité de services et une identité qui la distinguent. Elle est placée à un carrefour idéal européen mais elle ne s'en sortira que si elle fait preuve d'audace, en allant chercher les entreprises, en optimisant.  Et c'est possible. En 7 ans à Dijon François Rebsamen a réussi à transformer sa ville. Ici en 37 ans on a juste réussi à la rendre belle. Il faut changer de mentalités ". Richard Bance (voir en page 2) déplorera lui aussi un manque d'ambition et un manque de relations de la ville avec son environnement national ou international. " Nous n'avons plus d'influence, plus de relais à Paris et l'affaire de la subvention perdue pour l'opéra-théâtre le prouve ".

Avant de donner la parole à Denis Jacquat et à Marie-Claire Laurent sur les opportunités d'une véritable politique de santé et de bien être à Metz Marie-Jo Zimmermann ne pourra s'empêcher de revenir sur les propos du maire sortant de Metz. Celui-ci la veille sur une radio s'était estimé " un peu irremplaçable ", limitant les capacités de gestion de ses concurrents " à celle d'une épicerie ". "Cela dépasse l'entendement. Quand on laisse  un héritage comme celui de Pompidou, quand on laisse une ville et une agglomération sans administration la première obligation est de s'arrêter ". Boum.