l’art de se faire licencier !

dimanche 29 avril 2007

Les dessins de Yann Lindingre ne font pas rire tout le monde !

Professeur à l’Ecole des Beaux-Arts de Metz et également auteur de BD, il est licencié pour insuffisance professionnelle à quelques jours de sa titularisation. Plus officieusement ses derniers dessins scabreux parus en album ont fait tousser en haut lieu !
Des responsables de l’Ecole se sont reconnus dans les “petits Mickeys” décorés entre autres d’une croix nazie. Un courrier de Yann Lindingre, jugé violent par le maire de Metz, a définitivement scellé le sort du professeur !

Voilà l’affaire, qui du coup mobilise enseignants et élèves à coups de pétition.

Mais de quoi souffre cette Ecole, qui jusque-là n’a guère fait parler d’elle qu’à l’occasion de la menace de sa fermeture, pour raison de financement ? Cette “affaire Lindingre”, presque drôle au départ, commencée quasiment en blague de potache ou en graffitis de toilettes de gare, devient dramatique et pose quelques questions.
C’est quoi une école d’art ?
Qu’apprend-on dans cette institution qui oscille entre discipline scolaire et expression libre ?
Que font les élèves pendant cinq ans d’études quand on leur oppose la technicité au profit du feeling !
Quelle est l’éthique de l’école ?
C’est quoi le “sensible” ?
Ça se mesure comment ?
Où mène un diplôme avec mention quand certains élèves proposent ensuite leurs services pour décorer les vitrines de Noël ou faire du télémarketing ?
Comment devient-on professeur dans une école d’art ?
Et surtout comment le reste-t-on ?
Le “cas Lindingre” ne sera certainement pas le prolongement de “l’affaire des caricatures” de Mahomet ! Pourtant il serait pertinent voire salutaire de profiter de cette triste occasion pour éclairer le public sur le rôle des professeurs, leurs missions et responsabilités !
Débattre du devenir des Ecoles d’art n’est pas prématuré quand on sait qu’un dessin peut faire couler beaucoup d’encre !

  1. gerry pinto écrit: (14/05/2007 22:08:14 GMT)
    l’art de se faire licencier !

    Oui mais encore! On attend le début de l'article alors qu'on arrive déjà à sa fin!

    Cessons la langue de bois, en ce qui concerne les personnages qui dans un soi-disant élan de délire paranoïaque prétendent se reconnaître, il faut croire qu'ils ne sont pas les seuls à avoir subi une halluncination collective, car moi même lors d'un souper chez un immenent avoué que je ne citerait point ici, je me suis écrié, du haut de ma gueule de bois, en reconnaîssant le-dit directeur des beaux arts sous les traits d'un bien étrange porc, "mais c'est lui, ô le délire", je regarde de plus près et je reconnaîs ce portrait robot on ne peux plus explicite. Donc de là à prétendre que toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existés serait pure coïncidence,...faut vraiment pas déconner! alors cessons toute langue de bois.

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