du 210 à 2018

jeudi 19 mars 2009

Vous avez vu, c’est le 210 ? Je ne sais pas si ça passe aussi vite pour vous que pour moi, mais j’ai l’impression que depuis que nous avons créé l’hebdo les semaines raccourcissent. Doit sûrement y avoir autre chose aussi. 210 donc, comme le numéro du même nom, et une fin de semaine dernière particulièrement riche en rencontres.

Une soirée à Thionville (plus précisément à Yutz,) pour la centième rencontre d’Entreprendre en Lorraine Nord. Une association tonique, un conférencier, Alain Bertrand, qui a eu l’occasion de rouler sa bosse et ses talents du côté de Sollac il y a quelques années. De Renault aussi. Une intervention sur la gestion du changement, le management de la crise comme opportunité de construire. Plein de choses intéressantes, des vérités sur l’invraisemblable cohabitation entre les structures théoriques d’une entreprise et les comportements des réseaux qui la composent, sur la nécessaire recherche de sens et de dignité, sur la disparition de la classe moyenne. Sur cette difficulté que nous avons à projeter l’avenir autrement qu’en étant « simplement le présent avec les emmerdes en moins ». Très juste mais une question certains jours qui vous prend comme une crampe à l’estomac… Bouger oui, mais où en sommes-nous ? Et pour aller vers où ? Cette impression d’être en train de courir sur un trempoline étroit où chaque pas fait rebondir sans que vous sachiez si c’est en avant ou en arrière.
Le débat qui s’engage ensuite fait un moment percevoir une vision un peu caricaturale de la fonction publique ou des enseignants. Réaction du sous-préfet. Normal . Mise au point du proviseur d’un lycée de Hayange. Prévisible. Un commentaire de Paul Arker, patron d’une boîte et président départemental du Medef comme un cri du coeur : « j’ai vraiment le sentiment qu’en ce moment les hauts fonctionnaires que nous rencontrons sont mobilisés ; le préfet, le directeur de la Banque de France , le trésorier payeur général…ils mouillent leur chemise ». J’ai trouvé ça bien…. même si cinq chemises mouillées ne font pas une voile et encore moins un bateau sur lequel monter.
Changement de décor. Un film le vendredi puis une pièce de théâtre samedi à la TV. Last Chance for love et la maison du lac. Emma Thomson et Dustin Hoffman. Jean Piat et Maria Pacôme. Le temps est aux seniors. Ou à la maturité si vous préférez. Non ce n’est pas pour moi, je vous en prie. Double rendez- vous avec la paternité et avec soi-même, avec ses enfants et l’image que l’on se fait d’eux. Avec ce qu’ils retiennent de vous. Alors envie d’aimer et d’être de bonne humeur. Ca tombe bien, le printemps arrive et ces jours-ci y ressemblent.
Envie de croire dans la candidature d’Annecy aux Jeux Olympiques d’Hiver de 2018. Parce que le projet est bien construit et sur des valeurs de développement durable. Parce que c’est un de mes amis, Philippe Lebeau ( comme le nôtre mais Philippe) qui depuis dix ans invite ses concitoyens à “s’olympliquer”. Le genre d’exercice qui est toujours utile, même si cela ne devait pas passer ensuite au niveau mondial. On l’a vu pour Lille qui, depuis, n’a plus perdu sa pêche.
Je n’étais pas sûr de connaître le choix du jury avant de boucler et puis c’est tombé très vite. Annecy dès le premier tour. Même pas de peine pour les Niçois. Je ne le sentais pas ce coup-là. Eh bien voilà. Plus qu’à se mettre en route pour 2018 et aussi pour le 211.
La semaine prochaine !

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