un son de cloche

vendredi 19 janvier 2007

Un prêtre parisien à la retraite, résidant à Clessé (Saône-et-Loire), n'a pas obtenu de la justice qu'elle fasse taire les cloches de sa commune, a-t-on appris mercredi auprès du tribunal administratif de Dijon.
"Ni par leur intensité sonore ni par leur fréquence, y compris lors de la période nocturne, les sonneries des cloches de l'église communale, auxquelles les habitants du village (...) manifestent un grand attachement, ne sont de nature à caractériser un trouble à la tranquillité publique", a estimé le tribunal dont le jugement avait été mis en délibéré après l'audience du 23 novembre.

Alain Ponsar, venu couler des jours paisibles en Bourgogne et considérant que ces sonneries constituaient des nuisances, avait demandé avec insistance au maire, qui règle par arrêté municipal les sonneries, leur arrêt entre 22H00 et 07H00, la suppression des répétitions à chaque heure ainsi que celle de l'angélus à 11H30.
Ne parvenant pas à obtenir gain de cause, le retraité avait déposé une requête en novembre 2004, réclamant 60.000 euros de dommages et intérêts, soit "la moitié des impôts locaux d'une année", avait alors indiqué la mairie de ce village proche de Mâcon et comptant 800 habitants.
Le prêtre avait racheté il y a une vingtaine d'années à l'évêché l'ancienne cure, juste à côté de l'église romane du XIe siècle, pour en faire sa résidence secondaire. Cette maison est désormais sa résidence principale.
La municipalité, qui avait jugé que la sonnerie des cloches était importante pour la vie du village, avait lancé une pétition pour leur maintien.


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