vieux Fameck

jeudi 28 juin 2007 12:50 par Julien Duthil    Fameck

Le goût de la cerise, place Saint-Martin.

Organisée les 30 juin et 1er juillet par l'association Loisirs et traditions, La fête de la cerise aura lieu sur la place de la Résistance. Entièrement réaménagé par la ville, cet espace accueillait jadis le cinéma et l'école-mairie (détruite en 1977). Mais c'est à deux pas de là, sur la place Saint-Martin, que battait le cœur du Vieux-Fameck. En 1996, renaissait la fête de la cerise, avec ses jeux traditionnels, ses stands d'artisanat et de restauration, et sa reconstitution de mariages d'époque... " Nous l'avons relancée par nostalgie ", avoue aujourd'hui son instigatrice Marie-Hélène Secret, fondatrice de l'association fameckoise "Loisirs & Traditions". Comme les autres adhérents, elle voulait recréer la fête qui avait enchanté les dimanches de la fin des années 1930... L'époque de la grande kermesse chapeautée de main de maître par l'Abbé Maire et Eugène Ainée, président du syndicat horticole du secteur. Le sous-préfet était même venu en personne inaugurer la toute première, en 1937 !
En sommeil pendant la Seconde Guerre Mondiale, la "Fête de la cerise" n'a pas tardé à réapparaître dans cette contrée encore rurale où fleurissaient toutes sortes d'arbres fruitiers : pommiers, mirabelliers, pruniers... Pas encore de développement sidérurgique, ni même associatif.

Dès 1955, l'Abbé Kontz relance l'événement en cœur de ville. Les fonds permettent bientôt de transformer la salle d'œuvres (entre la mairie de l'époque et l'église de la Place Saint-Martin) en belle salle de loisirs pour l'ensemble des paroissiens, jeunes et moins jeunes... Diverses activités bénévoles s'y développent : théâtre, chorale... et même cinéma, la salle Lux étant gérée par l'Abbé Gérard. Peu à peu, pourtant, la fièvre festive s'estompe : la dernière fête de la cerise "ancienne formule" a lieu en 1961... A cette époque, Fameck aborde un tournant de son histoire. Désignée pour loger les familles des ouvriers de la sidérurgie et les Français rapatriés d'Algérie, la ville passe de 7 000 habitants en 1961 à près de 13 000 en 1967.
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A la prochaine semaine ...