Mittal fait un geste ...

mardi 29 janvier 2008

... vers les syndicats après l'entrevue avec M. Sarkozy.

Lakshmi Mittal a fait un geste lundi lors de sa  rencontre avec Nicolas Sarkozy en acceptant d'étudier les propositions des  syndicats face aux 600 suppressions d'emplois annoncées à l'aciérie de  Gandrange (Moselle) mais ses propos ont été mal accueillis par la CGT et la  CFE-CGC.    

Au terme d'un long entretien à l'Elysée, le patron d'ArcelorMittal s'est engagé à discuter jusqu'au début du mois d'avril avec les organisations syndicales des "alternatives viables" à son plan de restructuration, qui prévoit d'ici à avril 2009 la disparition de 595 des 1.108 emplois du site lorrain.
"Comme je l'ai déjà dit, il n'y aura pas de suppressions d'emplois (licenciements secs) à Gandrange, chaque employé pourra bénéficier d'un autre  emploi dans les usines (du groupe) de la région", a-t-il assuré devant la  presse.    

"Après avoir rencontré le président et, comme il l'a proposé, j'ai accepté d'étudier des propositions alternatives viables avec les syndicats (...) jusqu'au début du mois d'avril", a poursuivi Lakshmi Mittal.    
"Il n'y aucune raison de s'inquiéter. Les syndicats n'ont pas à s'inquiéter  de la situation", a insisté le patron du groupe sidérurgique. "Jusqu'à cette  date (début avril), tout est ouvert", a-t-il dit.    

M. Mittal a également annoncé qu'un fonds de 20 millions d'euros serait mis en place par la direction d'ArcelorMittal France pour financer "le reclassement des personnels" du site de Gandrange.    
Le PDG du groupe sidérurgique a également expliqué lundi que 130 des suppressions d'emplois envisagées à Gandrange se traduiraient par des départs  en retraite, les autres par des reclassements dans un autre établissement du  groupe, notamment à Florange (Moselle) ou au Luxembourg voisin.    Immédiatement après la rencontre entre MM. Sarkozy et Mittal, qui s'étaient croisés en Inde vendredi sans toutefois discuter de la situation de l'usine de  Gandrange, l'Elysée s'est réjoui de la bonne volonté manifestée par le patron  du groupe sidérurgique.    
"M. Mittal a accepté la proposition du président de la République de poursuivre le dialogue avec les organisations syndicales et de donner un temps  de réflexion supplémentaire jusqu'au début du mois d'avril 2008", a confirmé  le porte-parole de l'Elysée David Martinon, soulignant le ton "constructif" et  "confiant" de la rencontre entre les deux hommes.  

"M. Mittal a renouvelé ses engagements vis-à-vis de l'industrie  sidérurgique française", a également retenu avec satisfaction M. Martinon.    
En acceptant de discuter d'éventuelles alternatives à son plan, Lakshmi Mittal a fait un pas en direction des syndicats, et notamment de la CFDT qui milite pour son "gel" et a présenté lundi matin devant des conseillers de l'Elysée un "contre-projet".    

Selon un responsable lorrain du syndicat, Alain Gatti, ce plan alternatif prévoit que le groupe investisse 25 à 30 millions d'euros afin de moderniser le four électrique du site, qu'il "réoriente ses carnets de commande vers des marchés plus rentables" et consente un effort de formation.
Syndicats et élus lorrains ont toutefois accueilli fraîchement les déclarations de Lakshmi Mittal, considérant que "tout cela avait déjà été dit".    

"M. Mittal n'a fait que répéter ce qui nous avait été dit (la semaine dernière) au siège du groupe à Luxembourg", a commenté Pierre-Claude Sutter,  délégué CFE-CGC. "M. Mittal n'a pas dit qu'il gelait les suppressions d'emplois", a pour sa part noté Marc Barthel de la CGT.

  1. dominique écrit: (11/03/2008 21:22:16 GMT)
    Mittal fait un geste ...

    Cela commence a bien faire ces racontars qui disent n'importe quoi, une fois il y a des repreneurs, des gens qui disent que cela va fermer parce que M. Mittal a dit quoi. Si on le laisse faire il va faire disparaitre toutes nos industries métallurgiques de France pour les emmener chez lui en Inde. Il ne faut pas le laisser faire, il va faire tout disparaitre en Europe.

  2. informations pluralistes écrit: (28/02/2008 18:06:34 GMT)
    Mittal fait un geste ...

    d'accord avec erasme

    toutes les possibilités doivent être étudiées : c'est cela le pragmatisme et non l'idéologie que les enseignants recrutés par les écoles de commerce sous tutelle des chambres de commerce diffusent en dehors le plus souvent de toute réalité concrète....

  3. Erasme de Metz écrit: (26/02/2008 18:50:32 GMT)
    Mittal fait un geste ...

    @ CB, la très libérale grande bretagne n'hésite pas à nationaliser Northern Rock, les fonds dits "souverains" qui recycles les pétro-dollars ne semblent pas déranger les bourses .... tout est un peu plus compliqué ... et ce n'est pas très libéral de considérer que l'Etat et les collectivités locales, expressions de la volonté collective, ne pourraient pas avoir les mêmes droits que les autres acteurs économiques....et on est trs loin du communisme en disant cela...

  4. CB écrit: (26/02/2008 14:25:24 GMT)
    Mittal fait un geste ...

    Ou l'on fait le choix de l'intervention de l'état dans l'économie et 100% d'état dans l'économie cela porte un nom : le communisme

    Ou l'on fait le choix de l'économie de marché avec les risques que cela comporte.

    Mais nous sommes bien au XXIème siècle et le mur de Berlin a disparu, il est temps pour la France de procéder à sa "mise à jour"

  5. Cédric écrit: (20/02/2008 00:09:48 GMT)
    Mittal fait un geste ...

    cette crise soulève le problème important des entreprises gouvernées par les actionnaires et non plus par des manager. Même si l'entreprise fait des bénéfices, elle peut quand mm virer 600 salariés pour que ses cours en bourse ne chutent pas, et que les actionnaires récupèrent des dividendes.

  6. la Semaine Numérique écrit: (13/02/2008 18:06:27 GMT) la Semaine Numérique
    Les syndicats d’ArcelorMittal à Gandrange (Moselle), où 595 emplois sont menacés, ont estimé mercredi que les profits annoncés le même jour par le groupe "justifient" un sauvetage de l’aciérie mosellane.

    "Ces bénéfices justifient pleinement les 30 millions d'euros d'investissements qui permettraient de faire vivre Gandrange", a estimé Marcel Thill, secrétaire CFDT du comité d'établissement du site.

    "Avec de tels résultats, il va être très difficile d'expliquer pourquoi on n'investit pas ici avec, pour conséquence, la suppression de 600 emplois", a-t-il ajouté.

    "On l'a un peu mauvaise de voir que le groupe a réalisé des bénéfices records l'an dernier et que, dans le même temps, il envisage de supprimer quelque 600 emplois chez nous", a déclaré Pierre-Claude Sutter, responsable de la CFE-CGC.

    "Ces profits démontrent que le groupe a largement les moyens d'investir les 30 millions d'euros nécessaires en urgence pour maintenir en activité l'aciérie électrique et le train à billettes", une installation de laminage pour la fabrication de cylindres de métal, a-t-il ajouté.

    "Ces milliards de profits, du jamais vu dans le groupe, constituent une raison de plus pour investir dans l'usine de Gandrange", a commenté Xavier Phan Dinh, membre CGT du Comité d'entreprise européen (CEE) du groupe.

    "Si (Lakshmi) Mittal (le PDG indien du groupe) estime toujours que le plan de restructuration de l'usine est +la meilleure+ solution pour le site, il faudra que les pouvoirs publics le fassent passer à la caisse pour tous les coûts induits par une éventuelle fermeture chez les sous-traitants, les intérimaires et les collectivités locales", a-t-il ajouté.

    Numéro un mondial de l'acier, ArcelorMittal a annoncé à son siège de Luxembourg un bénéfice net de 10,36 milliards de dollars (7,5 milliards d'euros) en 2007, en progression de 30% d'une année sur l'autre.

  7. informations pluralistes écrit: (10/02/2008 09:32:03 GMT)
    Mittal fait un geste ...

    je crois que pour Mittal-Arcelor , il ne faut négliger aucune piste ...elles ne sont déjà pas si nombreuses que cela : alors mettons de coté les intérêts de "boutiques" et étudions tous les cas de figures , y compris de nouveaux repreneurs .L'objectif est de consever une activité à Gondrange dans l'intérêt des salariés locaux.

  8. serge écrit: (09/02/2008 14:34:31 GMT)
    Mittal fait un geste ...

    comme l'URSS, comme le mur de berlin, et comme le pseudo communisme d'état, la mondialisation va s'effondrer sur elle meme avec son ami: le capitalisme.

    Aujourd'hui ce sont l'Inde et la Chine qui peuvent profiter quelque temps de leur émergence économique et il est juste que la roue tourne meme si mon coeur de mosellan saigne pour Gandrange et mon coeur de Lorrain pour Toul.

    Mais patience, une grande accélération des valeurs et fonctionnements sociétaux est en cours et la rareté de plus en plus de matières premieres autres que ce cher pétrole vont décreter en lieu et place de nos politiques un nouvel ordre ou devrais je dire un nouveau chaos mondial...

    Pas de guerre de catastrophe - sauf naturelles - mais simplement avec la flambée du cout de transport, les adaptations ingeneering urgentes et obligatoires ce sera l'avènement de la consommation raisonnée et de l'homme raisonnable....

    Et tout cela sur une échelle de temps trés courte au regard de l'histoire des civilisations: 5 à 10 ans tout au plus.

    Cela constitue une excellente nouvelle à terme pour nous tous et cette chère vieille planète.

    En attendant, mes amitiés aux sidérurgistes et puissent leurs espoirs etre entendus.

  9. la Semaine Numérique écrit: (06/02/2008 17:59:23 GMT) la Semaine Numérique
    Syndicats et élus ont dénoncé mercredi en Moselle une "cacophonie" de l’Etat sur une éventuelle intervention publique à l’usine ArcelorMittal de Gandrange (Moselle), où 595 emplois sont menacés

    "On est en train de se moquer de nous", a déclaré Edouard Martin, délégué CFDT au comité européen d'entreprise (CEE) du groupe sidérurgique, après que la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, eut déclaré mardi que Nicolas Sarkozy ne s'apprêtait pas, selon elle, à "subventionner" ArcelorMittal.

    "Que le président et le gouvernement accordent leurs violons et qu'ils parlent d'une seule voix (...) plutôt que d'essayer de se refaire une santé sur le dos et le désarroi des salariés" de l'aciérie mosellane, a ajouté M. Martin, interrogé par France 3.

    "Mme Lagarde a déclaré qu'+on ne pouvait (pas) forcer un industriel à investir+. Sauf que (M.) Sarkozy a bien dit que l'Etat allait investir dans Gandrange, avec ou sans Mittal".

    Le président de la République a assuré lundi à Gandrange que "l'Etat était prêt à prendre en charge tout ou partie des investissements nécessaires" pour maintenir en activité l'aciérie d'ArcelorMittal.

    "Le président a pris des engagements devant le pays", a estimé Xavier Phan Dinh, délégué CGT au CEE. "Il doit maintenant les respecter, il en va de sa crédibilité".

    Le responsable CGT a également indiqué que son syndicat n'était pas opposé à une éventuelle reprise du site de Gandrange alors que, selon une source proche du dossier, la CFDT souhaiterait rester dans le giron d'ArcelorMittal.

    "Il est évident que M. Sarkozy et Mme Largarde ne sont pas en phase", a estimé Pierre-Claude Sutter, délégué CFE-CGC au comité d'établissement de Gandrange.

    "Si Mme Lagarde rappelle les règles du jeu, M. Sarkozy a lui lancé un pavé dans la mare en constatant les limites du capitalisme financier. En observant sa logique propre, ce système en vient à détruire des emplois industriels potentiellement viables", a-t-il dit.

    Michel Liebgott, député (PS) de Moselle, a demandé dans un communiqué qu'"il soit mis fin à cette cacophonie". "Comment fera le chef de l'Etat pour aider (financièrement) ArcelorMittal alors qu'il a lui-même reconnu que les caisses de l'Etat étaient vides?", a ironisé le parlementaire.

    La députée européenne (UDF-ADLE) Nathalie Griesbeck, qui compte Gandrange dans sa circonscription, a souhaité que, "face à la cacophonie ambiante, (...) le chef de l'Etat précise rapidement et concrètement ses intentions".

    Le président (PS) du Conseil régional, Jean-Pierre Masseret, a prévenu que "les engagements présidentiels devront être tenus" après les élections municipales de mars. Le président (UMP) du Conseil général de la Moselle, Philippe Leroy, a indiqué qu'il aura "dans les prochaines semaines, une rencontre avec l'état-major d'ArcelorMittal au Sénat, pour nous assurer que les discussions sont bien ouvertes".

  10. la Semaine Numérique écrit: (06/02/2008 14:49:16 GMT) la Semaine Numérique
    Le Premier ministre François Fillon a précisé mercredi sur RMC et BFM-TV les contours d’une éventuelle intervention de l’Etat à l’usine ArcelorMittal de Gandrange (Moselle), où 595 emplois sont menacés. Si le PDG Lakshmi Mittal ne veut pas investir, "il faut étudier d’autres solutions, et notamment la solution de cession de ce site, de reprise par d’autres industriels, et le cas échéant d’une intervention publique" qui serait "temporaire" et "de relais", a-t-il indiqué.

    Lundi à Gandrange, le président Nicolas Sarkozy avait expliqué que "soit nous arrivons à convaincre Lakshmi Mittal (de revenir sur son plan) et nous investirons avec lui, soit nous trouvons un repreneur et nous investirons avec lui".

    M. Fillon a justifié cette éventualité en soulignant le caractère "stratégique" pour la France de la production d'acier.

    "On essaie d'abord de conduire une politique industrielle globale. En même temps, lorsqu'un secteur stratégique est menacé, on regarde si on peut empêcher que ce secteur stratégique disparaisse", a-t-il expliqué mercredi en citant le cas d'Alstom, moribond au début des années 2000 et dans lequel l'Etat avait investi avant de revendre.

    "Aujourd'hui avec Arcelor, la question se pose", a-t-il ajouté, précisant: "on ne veut pas voir des capacités de production d'acier disparaître".

  11. informations pluralistes écrit: (05/02/2008 11:04:59 GMT)
    Mittal fait un geste ...

    et déjà lagarde et woerth disent aujourd'hui le contraire de ce qu'a dit sarkosy hier ......

  12. la Semaine Numérique écrit: (04/02/2008 14:55:50 GMT) la Semaine Numérique
    Aurélie Filippetti, députée PS de Moselle, a dénoncé lundi la "politique spectacle" de Nicolas Sarkozy après sa brève visite du site du groupe sidérurgique d’ArcelorMittal de Gandrange (Moselle) où 600 emplois sont menacés.

    "Personne n'est dupe sur l'objet réel de la visite-éclair de Nicolas Sarkozy à Gandrange : chute dans les sondages, perte de sa popularité...le Président veut se refaire une vertu politique sur le dos des ouvriers d'Arcelor Mittal", a affirmé dans un communiqué Mme Filippetti.

    "Nous voici de nouveau face à la politique-spectacle de Nicolas Sarkozy. Encore une fois les salariés n'étaient pas à la noce !", a-t-elle ironisé.

    "Le rôle de l'Etat est de peser sur le groupe Mittal mais certainement pas de payer à sa place. Nous défendons un plan industriel qui stabilise le site au sein du groupe Arcelor Mittal" et "exigeons que le plan alternatif présenté par l'intersyndicale soit examiné sérieusement", affirme-t-elle.

  13. informations pluralistes écrit: (04/02/2008 14:02:44 GMT)
    Mittal fait un geste ...

    il faut espérer qu'une fois les élections municipales passées ( en mars ), mittal et sarkosy ne considèrent pas qu'il n'y a aucun repreneur viable ( car sarkosy s'est engagé sur Mittal ou sur un repreneur potentiel , mais s'il n'y en a pas ....quid ?).

  14. la Semaine Numérique écrit: (04/02/2008 11:13:12 GMT) la Semaine Numérique
    Le président Nicolas Sarkozy a annoncé lundi à Gandrange (Moselle) que "l’Etat est prêt à prendre en charge tout ou partie des investissements nécessaires" pour pérenniser l’aciérie d’ArcelorMittal.

    "Nous sommes prêts à faire le nécessaire, quel que soit le propriétaire (de l'usine) car notre objectif c'est de garder des usines ouvertes en France", a déclaré le président devant 400 sidérurgistes, à l'issue d'une visite du site qui a duré près de 45 minutes.

    M. Sarkozy avait été invité par les syndicats à visiter l'usine du groupe sidérurgique ArcelorMittal de Gandrange (Moselle), qui fait l'objet d'un plan de restructuration prévoyant la suppression de près de 600 emplois.

    "Soit nous arrivons à convaincre Lakshmi Mittal, le patron d'ArcelorMittal, et nous investirons avec lui, soit nous trouvons un repreneur, et nous investirons avec lui", a précisé le président.

    M. Sarkozy a également annoncé qu'il recevrait prochainement à l'Elysée les syndicats de l'usine Kleber (groupe Michelin) de Toul et qu'il se rendrait sur place par la suite.

    Michelin avait annoncé en octobre sa volonté de fermer l'usine de Toul. Un plan social d'un coût de 130 millions d'euros est mis en place pour les 826 salariés du site.

    Le président a conclu en disant : "Gandrange comme voyage de noces, y a pas mieux", en référence à son mariage samedi avec Carla Bruni.

    A l'issue d'une entrevue avec le chef de l'Etat la semaine dernière à l'Elysée, le PDG du groupe ArcelorMittal Lakshmi Mittal avait annoncé qu'il avait décidé de "geler" jusqu'à début avril son projet de restructuration du site de Gandrange afin d'examiner avec les syndicats les "alternatives" à ce plan.

    Le plan de la direction prévoit d'ici à avril 2009 la disparition de 595 des 1.108 emplois du site de Gandrange.

  15. la Semaine Numérique écrit: (01/02/2008 14:19:40 GMT) la Semaine Numérique
    Nicolas Sarkozy se rendra lundi prochain dans l’usine du groupe sidérurgique ArcelorMittal de Gandrange (Moselle), qui fait l’objet d’un plan de restructuration prévoyant la suppression de 600 emplois, a vendredi annoncé la CFDT à l’issue d’un entretien avec le président.

    "On lui a expliqué dans le détail quel était le projet de l'intersyndicale, expliqué que cette usine avait (...) un avenir et je pense qu'il nous a tellement entendus qu'il va venir lundi la visiter sur place pour voir de lui-même, de ses yeux, l'état de cette usine", a déclaré le délégué syndical européen CFDT d'ArcelorMittal Edouard Martin.

    "Il nous a dit qu'il y croyait et que l'Etat se portait garant à faire tout ce qui était dans son possible pour maintenir l'activité de cette usine, y compris en mettant de l'argent pour la formation ou les investissements", a poursuivi M. Martin devant la presse.

    A l'issue d'une entrevue avec le chef de l'Etat lundi, le PDG du groupe ArcelorMittal Lakshmi Mittal a annoncé qu'il avait décidé de "geler" jusqu'au début du mois d'avril son projet de restructuration du site de Gandrange afin d'examiner avec les syndicats les "alternatives" à ce plan.

    La CFDT a présenté lundi un plan alternatif destiné à assurer la survie du site de Gandrange qui prévoit que le groupe investisse 25 à 30 millions d'euros afin de moderniser son four électrique et consente un effort de formation.

    Le plan de la direction prévoit d'ici à avril 2009 la disparition de 595 des 1.108 emplois du site de Gandrange.

  16. informations pluralistes écrit: (01/02/2008 14:10:55 GMT)
    Mittal fait un geste ...

    Mittal s'est engagé à étudier des propositions alternatives viables avec les syndicats jusqu'au début avril.......mais n'y a t-il pas des élections municipales en France en mars ?

  17. la Semaine Numérique écrit: (29/01/2008 15:00:00 GMT) la Semaine Numérique
    Aurélie Filippetti, députée PS de Moselle et proche de Ségolène Royal, a appelé à "un sursaut politique pour sauver" l’usine ArcelorMittal de Gandrange, menacée de suppressions d’emplois, dans une tribune publiée dans Le Monde daté de mercredi.

    L'annonce de ce plan "est d'abord un drame économique et social dans une région qui fut déjà durement frappée par les restructurations successives de la sidérurgie française. C'est ensuite une nouvelle illustration de l'hégémonie de lectures financières simplistes sur les logiques industrielles", estime Mme Filippetti. Au-delà de ce cas, "c'est l'ensemble de l'industrie de notre pays qui doit être défendue par une véritable politique industrielle", ajoute-t-elle. L'élue, porte-parole du groupe PS à l'Assemblée nationale, souligne que "l'industrie française est l'une des plus ouvertes d'Europe: 50% du capital du CAC 40 et 40% de ses entreprises sont la propriété d'investisseurs d'autres pays. Elle subit donc de plein fouet la concurrence entre sites à l'intérieur même des grands groupes mondialisés", explique-t-elle. Selon elle, il faut "une réelle vision politique de l'industrie, articulant des mesures concrètes de soutien et d'amélioration de sa compétitivité et mobilisant Etat, régions, Europe".

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