Dites 133.... Le vieux cliché des visites médicales, des consultations chez le médecin et de ce test destiné à juger de l’état de la gorge me revient à l’esprit. Dites 133 ?... pas sûr finalement ! Rien qu’avec 33, le compte était déjà largement bon.
 
Oui mais voilà, nous, à la Semaine, c’est à l’occasion du numéro 133 que nous avons décidé de consulter...nos lecteurs. D’où la pirouette. Ne cherchez pas trop : le 133, c’est celui que vous avez entre les mains et le traitement nécessitera probablement plusieurs rendez-vous. Sachez simplement que le premier d’entre eux vous est proposé sur notre stand de la Foire Internationale de Metz. Nous serons heureux de vous y accueillir. D’y passer quelques minutes ensemble pour réfléchir à l’avenir de votre hebdo.

Nous vous demanderons ce que vous souhaiteriez y voir figurer. Ce que vous aimez et ce que vous aimez moins dans ce qui y est déjà...Ces rencontres permettront de mettre au point le questionnaire écrit que nous joindrons ensuite à une des prochaines éditions de notre journal.
Nous avons choisi cette voie en dehors des instituts spécialisés parce que tout organisme vivant a besoin de se sentir en contact avec son milieu. Parce que votre avis nous importe réellement. Parce que la relation qui s’est établie entre nous lorsque vous avez choisi de nous faire confiance au moment même où les plus grégaires nous promettaient mille désappointements, vaut bien qu’on s’y arrête le temps d’une rencontre. Juste avant que nous entrions dans une nouvelle phase de notre existence avec le cap des trois ans aujourd’hui en vue. Au moment où nous voulons aller plus loin.

Rencontre avec JMR la semaine passée... au lendemain de la publication de notre sondage sur les municipales. L’homme sait prendre ce dont il a besoin et repousser ce qui ne l’arrange pas. L’esprit de conquête ne s’est pas estompé avec le temps. L’impression de n’avoir pas fini ce qu’il voulait faire, d’où cette furieuse volonté d’aller encore et toujours plus loin.

Persévérance encore. C’est le déjeuner avec Carlo Molinari sur un bateau. En pleine galère sportive mais sous un soleil prometteur. Sa foi martelée en un avenir meilleur. Le sourire toujours complice d’Albin Cavada, 40 ans après leurs débuts en commun. Les raccourcis de Francis De Taddéo : « on a beaucoup ramé depuis le début de la saison... Je rêve d’avoir un peu moins besoin du soutien affectif de la presse au cours des prochains mois ». La victoire sera au rendez-vous deux jours plus tard. Jean-Louis Petruzzi et Jean-Luc Muller, les nouveaux arrivés au capital sont là, entourant Carlo. Entrée officielle le 28 septembre. Histoire là aussi de se préparer à aller plus loin.

Et puis la joie de marier ma seconde fille samedi dernier. Avec une coutume qui veut que les pères ou beaux-pères y aillent d’un petit discours. Et du coup un samedi matin face au clavier de mon ordinateur, comme maintenant. A me demander comment dire tout simplement, de préférence avec un peu d’humour, à nos enfants que nous les aimons. Une mariée belle comme la lumière ce jour-là ; un gendre plus grand que moi. Une valse avec Violette ma petite-fille et ces quelques mots glissés à l’oreille : « dis papy tu seras encore là que je me marierai... »

A chaque fois cet avenir qui dépend du lendemain, et pourtant qui nous amène avec espoir à regarder plus loin. Forcément plus loin.