Denis Diebold

jeudi 26 avril 2007 14:00 par la Semaine    



Dans les années 60, bon nombre de peintres, pour rompre avec la modernité d'alors, c'est à dire art abstrait et art conceptuel, réintroduisent dans leurs peintures des formes figuratives. Depuis, différents mouvement, tous liés à la figuration ont reconsidéré la tradition picturale européenne. Sous l'influence de ceux-ci dans un premier temps, j'ai poursuivi mes recherches et mes interrogations, ce qui m'a conduit depuis quelques années à m'intéresser à un sujet récurrent dans l'histoire de l'art : le nu.

Si jusqu'alors le modèle était support à la créativité de l'artiste, j'ai voulu l'associer à la réalisation de l'œuvre. Je laisse à chacune une toile d'un format correspondant à ses dimensions sur laquelle elle se met à nu en s'exprimant par la peinture, le dessin, le collage ou autre technique qui lui semble la plus appropriée. Après cette première étape je la peints nue sur le fond qu'elle a réalisé de façon néoclassique.

Ma  technique  permet ainsi de créer un lien entre les différents  modèles et leurs influences culturelles propres.

Peindre, c'est essayer de retrouver les images enfouies dans la mémoire des hommes. Images originelles qui pourraient répondre à nos incertitudes. Et si une réalité transparaît sur la toile, ce n'est qu'au moment où le peintre peint. Après, il n'en reste que le souvenir.

"Quelle est donc l'image que le modèle veut donner de lui même? Est ce un défi? Quelle volonté intérieure pousse le modèle à prendre la parole, que nous suggère la confrontation de cette collaboration...?"
Dominique CERVANTES

     
"La connaissance aurait peu de charmes s'il n'y avait sur son chemin tant de pudeurs à vaincre"
Friedrich NIETZCHE
(Par delà le bien et le mal)


Denis Diebold

oeuvre parue dans le n° 111 de l'hebdo de la Semaine


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