rénovation des ascenseurs
mercredi 26 mars 2008 14:50 par la Semaine Numérique |
UFC-Que Choisir
dénonce un "dérapage financier".
L'UFC-Que Choisir a dénoncé "un dérapage financier" lié à la rénovation du parc des ascenseurs imposée par la loi, dans une étude rendue publique mercredi.
"Le gouvernement avait prévu que la rénovation des ascenseurs domestiques coûterait 3 milliards d'euros aux ménages. En fait, ils vont devoir payer le double", a déploré François Carlier, directeur adjoint des études de la communication de l'association, lors d'une conférence de presse.
"Par ascenseur, les travaux devaient être en moyenne de 11.000 euros, ils coûteront 22.000 euros", a-t-il ajouté.
La Fédération des ascenseurs (FA) a contesté cette analyse dans un communiqué publié mercredi.
"Les statistiques annuelles de la fédération (des ascenseurs) réalisées par un cabinet extérieur font ressortir en 2007, un prix moyen par ascenseur de 19.000 euros en baisse importante par rapport aux 24.000 à 25.000 euros par appareil observés les années précédentes", a-t-elle indiqué.
La FA juge la notion de prix de référence "irréaliste en particulier dans le domaine de l'ascenseur où le nombre de modèles et de technologies s'étale sur plus d'un demi-siècle".
L'UFC-Que Choisir a affirmé, de son côté, que les variations de prix pour la même prestation peuvent être de 28 à 82% selon les postes de travaux et que les ascensoristes facturent parfois des rénovations qui ne sont pas imposées par la loi.
Ainsi le remplacement d'une serrure d'une porte d'ascenseur varie de 25 à 1.275 euros tandis qu'un détecteur de présence pour éviter la fermeture intempestive des portes coûte de 240 à 19.060 euros, selon elle.
"Cette variation des prix me semble injustifiée et témoigner de pratiques commerciales contestables", a dénoncé M. Carlier.
En cause pour l'association de consommateurs, un calendrier de rénovation trop serré, "un syndic qui ne remplit pas son rôle de conseil vis-à-vis des copropriétés" et un manque de concurrence dans le secteur des ascenseurs.
La profession compte environ 150 entreprises dont de nombreuses PME et quatre groupes internationaux, le suisse Schindler (qui a racheté l'entreprise française Roux-Combaluzier), l'américain Otis, le finlandais Koné et l'allemand ThyssenKrupp. Ces quatre entreprises détiennent 91% du marché français, selon les chiffres de la fédération des ascenseurs.
L'UFC-Que Choisir propose "un kit de négociation" aux consommateurs avec une fourchette indicative de prix par poste de travaux. Elle demande également que les délais de rénovation soient reportés, que les copropriétaires se voient proposer au moins trois devis détaillés et l'abandon de l'intéressement des syndics.
Ces derniers sont rémunérés au pourcentage des travaux d'un immeuble (entre 2 et 5%) et ne peuvent donc "pas être objectifs", selon l'association.
L'UFC-Que Choisir a étudié 450 devis de mise en conformité des ascenseurs pour réaliser cette étude.
L'UFC-Que Choisir a dénoncé "un dérapage financier" lié à la rénovation du parc des ascenseurs imposée par la loi, dans une étude rendue publique mercredi.
"Le gouvernement avait prévu que la rénovation des ascenseurs domestiques coûterait 3 milliards d'euros aux ménages. En fait, ils vont devoir payer le double", a déploré François Carlier, directeur adjoint des études de la communication de l'association, lors d'une conférence de presse.
"Par ascenseur, les travaux devaient être en moyenne de 11.000 euros, ils coûteront 22.000 euros", a-t-il ajouté.
La Fédération des ascenseurs (FA) a contesté cette analyse dans un communiqué publié mercredi.
"Les statistiques annuelles de la fédération (des ascenseurs) réalisées par un cabinet extérieur font ressortir en 2007, un prix moyen par ascenseur de 19.000 euros en baisse importante par rapport aux 24.000 à 25.000 euros par appareil observés les années précédentes", a-t-elle indiqué.
La FA juge la notion de prix de référence "irréaliste en particulier dans le domaine de l'ascenseur où le nombre de modèles et de technologies s'étale sur plus d'un demi-siècle".
L'UFC-Que Choisir a affirmé, de son côté, que les variations de prix pour la même prestation peuvent être de 28 à 82% selon les postes de travaux et que les ascensoristes facturent parfois des rénovations qui ne sont pas imposées par la loi.
Ainsi le remplacement d'une serrure d'une porte d'ascenseur varie de 25 à 1.275 euros tandis qu'un détecteur de présence pour éviter la fermeture intempestive des portes coûte de 240 à 19.060 euros, selon elle.
"Cette variation des prix me semble injustifiée et témoigner de pratiques commerciales contestables", a dénoncé M. Carlier.
En cause pour l'association de consommateurs, un calendrier de rénovation trop serré, "un syndic qui ne remplit pas son rôle de conseil vis-à-vis des copropriétés" et un manque de concurrence dans le secteur des ascenseurs.
La profession compte environ 150 entreprises dont de nombreuses PME et quatre groupes internationaux, le suisse Schindler (qui a racheté l'entreprise française Roux-Combaluzier), l'américain Otis, le finlandais Koné et l'allemand ThyssenKrupp. Ces quatre entreprises détiennent 91% du marché français, selon les chiffres de la fédération des ascenseurs.
L'UFC-Que Choisir propose "un kit de négociation" aux consommateurs avec une fourchette indicative de prix par poste de travaux. Elle demande également que les délais de rénovation soient reportés, que les copropriétaires se voient proposer au moins trois devis détaillés et l'abandon de l'intéressement des syndics.
Ces derniers sont rémunérés au pourcentage des travaux d'un immeuble (entre 2 et 5%) et ne peuvent donc "pas être objectifs", selon l'association.
L'UFC-Que Choisir a étudié 450 devis de mise en conformité des ascenseurs pour réaliser cette étude.