CharlElie COUTURE

jeudi 13 septembre 2007



Manhattan au coeur de New York, comme un ilot condensé du monde. J'aime cette ville où j'habite. Je la sillonne sur mon vélo tous les jours quand je vais à mon atelier. Je la regarde comme un film qui défile sous les yeux. Quand il a plu les immeubles se reflètent dans les plaques d'eau ou sur le bitume qui brille comme une toile cirée.

Soudain je m'arrête et je suis fasciné par son humanité. Manhattan a l'air parfaite mais elle est bricolée, recollée de toutes parts. C'est ça qui fait aussi le charme de son envergure. Cette ville est un pays, chaque quartier est une partie du monde. New York ne peut pas s'arrêter, comme un machine emballée. New York ne s'éteint jamais, et la lumière pour un photographe c'est aussi important que les perspectives pour un architecte.

Les gens sont actifs, et on entend le bruit du travail comme un moteur qui ronfle en permanence.
Et même quand les gens ne sont plus là, il reste leur marque, leur empreinte... Et sur le sol, il y a les lignes que l'homme s'impose comme un code qu'il faut sans cesse réactiver pour que l'on puisse s'entendre les uns les autres.
Oui, c'est ça, je cherche à montrer : le mouvement et la réorganisation du chaos.


CharlElie Couture

oeuvre parue dans le n° 131 de l'hebdo de la Semaine


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