Bernard COPEAUX

jeudi 13 septembre 2007 14:00 par la Semaine    



Partant du principe qu'en Inde, où l'artiste-voyageur-philosophe séjourna, la vache est sacrée, ses bouses peuvent l'être tout autant. En quelque sorte la partie d'un grand tout. C'est ce que s'est dit l'artiste, ruminant sur le sens de la vie, lorsqu'il tomba sur la galette philosophale. Pour être exact, cette révélation aux allures d'illumination prit corps géographiquement en terre surréaliste du côté de Cadaquès, pôle magnétique de l'univers de Salvatore Dali.

Si le bonheur est dans le pré, Copeaux trouva le sien sous la forme d'une galette séchée qu'il s'empressa de ramener en son presbytère atelier de Courcelles sur Nied. La chose végétale, quasi fossilisée, allait y végéter jusqu'à l'heure de la mystique révélation : avec de l'infiniment modeste, on pouvait aller au cœur de l'infiniment grand. Comme des poussières d'étoiles, les toiles, les objets allaient désormais se vêtir d'un manteau végétal mâché, malaxé, étonnamment plastique et doux d'aspect, d'une matière aussi vivante que naturelle.

Copeaux créa son monde et le trouva vachement bien… Nous aussi !


Bernard Copeaux

oeuvre parue dans le n° 131 de l'hebdo de la Semaine


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