Nicolas Brun

jeudi 26 juillet 2007



La jeune fille et la mort est un thème d'opposition - ou de complémentarité - qui semble être d'une constante actualité. A une Danse des Morts figée, fatale, irrémédiable, j'ai superposé une danse de la femme, une danse d'Eve, qui lutte contre l'abîme dans lequel elle fût plongée à chaque étape de l'humanité. Voilà, en quelques mots, l'expérience que j'ai tenté de faire vivre aux spectateurs :
On pénètre une salle obscure. Plus on s'y engage, plus la musique d'une rageuse mélancolie se fait perceptible. Au fond, une lumière met en évidence un miroir reflétant un livre ouvert : Les simulachres de la mort, illustré des funestes gravures de Hans Holbein le Jeune. Il surgit de ce reflet une jeune fille, elle est prisonnière du miroir, du livre et de l'obscurité. Elle tente de briser la glace de ses poings, de s'extraire du livre, de se donner à la clarté mais rien n'y fait. Lui tendant une main secourable, on ne fait que traverser son image de part en part. Elle est con-damnée.

Nicolas Brun

oeuvre parue dans le n° 124 de l'hebdo de la Semaine



voir aussi dans cette rubrique les derniers articles publiés...

outoutes les oeuvres ...



Vous êtes Artiste alors proposez-nous vos oeuvres.

    soyez le premier à réagir à cette information.
Ajouter un commentaire
 
Objet:
   
Nom:
E-mail:
Site Web:
 
(pas d'HTML - les liens sont convertis si ils sont préfixés par http://)
 
se souvenir?