si tous ceux qui me disent...

jeudi 24 avril 2008

Le blanc, quand c'est branché, c'est noir. La preuve,  un des lieux à la mode de Metz, le White Pop  place Saint-Jacques  est aussi noir que son nom peut laisser entendre qu'il est blanc. Immense store noir, façade noire, meubles noirs, décor  noir. Même le café mais bon, ça c'est plus classique. Pour en remettre une couche c'est  en  pleine  vague de négritude sublimée que je  me suis retrouvé samedi au white, à la table du  fond à droite. Celle où est installé un chandelier. Celle qui se trouve placée directement sous un spot. Du coup quand vous en héritez vous avez l'impression de jouer du Musset.  
Bref. Le white c'est pop. D'ailleurs ce bar a pris le relais des " deux zèbres " qui, comme chacun sait, ont pour caractéristiques d'alterner le  blanc et noir. Le jour et la nuit, le pyjama et les rayures. Si vous allez plus loin dans l'histoire, les zèbres eux-mêmes  étaient  les successeurs du " Village "  un des premiers bars à succès de la place Saint-Jacques new-look.  Un village qui, comme le veux la tradition gauloise, avait longtemps prié pour que le ciel ne lui tombe pas sur la tête. Là, c'était  juste le plafond qui s'était effondré une nuit... après la fermeture fort heureusement, évitant un drame.   Et c'est donc ensuite que sont  arrivés les deux zèbres. Vous suivez ? C'est important pour la suite car il y en a une...
Allez savoir pourquoi,  c'est dans ce lieu de contrastes, dans cet endroit où le ciel un jour est tombé sur les têtes, que les équipiers de Jean Marie Rausch ont décidé de se revoir régulièrement. Histoire  de  ne pas broyer du noir... Ils font ça le vendredi matin. J'étais donc théoriquement en retard d'un jour mais comme ce n'est pas avec eux que j'avais rendez-vous, cela n'avait aucune importance. Aurélie Mai,  qui sera stagiaire chez nous cet été puis Richard Schafer étaient à l'heure. Richard expose à Formes et couleurs rue du Lancieu. Quinze ans qu'il ne peignait plus pour se consacrer à la créa publicitaire et au dessin de presse ( c'est lui en général juste en dessous de l'édito). Et là, ça l'a repris.  D'ailleurs nous allons éditer sous forme de recueil  les dessins parfois un peu  grinçants qu'il me propose semaine  après semaine et que nous ne pouvons pas tous publier. Parce qu'il faut bien choisir.
La réunion de la liste finale avait donc eu lieu la veille... mais une petite histoire se racontait encore le lendemain, à une terrasse juste à côté. Ah oui, Saint Jacques, il faut que je vous dise, on sait quand on y arrive. Un peu moins quand on en part.  La petite histoire a trait à Jean-Marie Rausch. Un de ses anciens chefs de service de la mairie, parti à la retraite il y a quelques années avait sans doute cru mettre un peu de baume sur la blessure supposée du premier magistrat sorti en lui exprimant ce vendredi à midi  tout ce qu'il lui devait et dont il lui restait reconnaissant.  Pas de chance il est tombé sur le moment où JMR en avait soupé des condoléances ou de ce qu'il vit comme tel. "  Si tous ceux qui me remercient aujourd'hui avaient voté pour moi  j'aurais été élu et on n'en serait pas là... " a éructé JMR  comme aux plus beaux jours de la place d'Armes . Son ancien collaborateur n'en est encore pas remis et ses anciens adjoints ont mis du temps à sortir leur nez de leur Perrier rondelle ou de leur café.  A part ça, JMR  va bien. Il marche dans sa ville, salue ses concitoyens et dimanche il est allé acheter son pain. Dans un petit coin de sa tête il se dit que Dominique  Gros aurait pu le nommer maire honoraire, ce qui lui eût évité de saluer son prédécesseur d'un simple bonjour Monsieur. Oui, mais difficile tant que JMR n'avait pas fait part de sa décision de siéger au conseil ou pas.
Dominique Gros l'a reçu l'autre jour dans la salle à manger du maire pour préparer la réunion du cercle Charlemagne... Un peu surréaliste. Passe moi le beurre, je prendrai encore un croissant maintenant que vous avez pris la ville !  Gros qui se dit parfois, lui aussi, que si tous ceux qui prétendent aujourd'hui avoir voté pour lui l'avaient fait il aurait dépassé les 70 %.  
47% suffisent à son bonheur. Et puis, c'est bien connu, les confidences comme les promesses n'engagent que ceux qui y croient.

retrouver les précédents édito ...

outous les éditos ...  

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