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mercredi 26 décembre 2007 11:40 par JB    

Mini étonne et détonne.

Et ça n'est pas fini. En attendant les versions cabriolet et 4X4, voici le Clubman. Une interprétation très anglaise du break. Pas l'utilitaire. Le break chic.  


Un an après le lancement de la nouvelle génération, la marque Mini enrichit sa gamme d'un modèle s'inscrivant dans un concept plutôt innovant. Avec son design surprenant, le Clubman est difficile à classer et échappe aux catégories courantes. Citadine ? Sportive ? Break ? En réalité la nouvelle Mini est un peu tout cela à la fois. Cela dépend de l'envie et du moment. De la motorisation et de la finition.

Pour apprécier le Clubman, Mini préconise bien évidemment de se placer à l'arrière mais surtout, et c'est essentiel pour rester dans le coup, d'utiliser les expressions idoines. Par exemple pour qualifier les portes de coffres inédites vous devrez mentionner the splitdoor. Laquelle est d'autant plus remarquable qu'elle se trouve mise en valeur par un encadrement de couleur contrastée. Si dans le choix, discutable,  des deux portes à battant en lieu et place d'un hayon traditionnel vous percevez quelques similitudes avec la Logan break, ne poursuivez pas votre découverte de l'anglais appliqué à l'automobile. Contentez vous d'apprendre les langues de l'est...

Après the splitdoor pour la partie arrière, ouvrons à présent la clubdoor... Ou la porte antagoniste articulée à l'arrière, côté droit uniquement, qui donne accès à la banquette. Finalement clubdoor c'est plus court !  Tout le contraire de l'espace réservé aux passagers ou aux bagages, car c'est là le principal intérêt de ce Clubman, l'accès à cet espace est non seulement facilité, mais en plus il gagne 80 millimètres par rapport à la traditionnelle Mini Hatch. Encore un mot à assimiler pour qualifier les autres Mini. Pour des raisons de sécurité, la porte latérale arrière ne peut être déverrouillée que lorsque la porte avant est ouverte. Cette porte antagoniste se passe également de poignée extérieure et se fond ainsi de manière harmonieuse et presque invisible dans la carrosserie.

Toujours au rayon symboles et traditions, si chers à Mini, le Clubman se veut une nouvelle interprétation de concepts tels le shooting break, bien connu chez nous sous l'appellation de break de chasse dont les british raffolent. Jaguar et Aston Martin s'y sont essayés, et Volvo aussi. Pour les nostalgiques, ce Clubman se présente comme le descendant moderne de la Morris Mini Traveller, l'Austin Mini Countryman et la Mini Clubman Estate. Des modèles de collection particulièrement prisés dont les côtes affolent les portefeuilles les mieux garnis.

une carrosserie, trois moteurs
Pour son lancement en France, le Clubman est proposé avec trois motorisations. Animé par un quatre cylindres de 1,6 litre avec turbocompresseur - injection directe et une puissance de 175 chevaux - le modèle Cooper S s'installe en tête de la nouvelle série de modèles. Ensuite, toujours en essence vient le quatre cylindres de 1,6 litre avec distribution entièrement variable (120 ch), puis la version Cooper D dont le diesel de 1,6 litre (110 ch) procure des reprises intéressantes tout en se distinguant par une consommation réduite (4,1 litres aux 100 kilomètres) et des émissions exemplaires (109 grammes de CO2 par kilomètre).

Toutes les motorisations sont le fruit des dernières avancées technologiques développées par les motoristes de BMW. Elles bénéficient du système de récupération de l'énergie de freinage, de la fonction d'arrêt et de redémarrage automatique du moteur (boîte manuelle) et de l'indicateur de changement de rapport (boîte manuelle). Quant à leurs performances routières, Hatch et Clubman se valent. Malgré son empattement plus long et son porte-à-faux arrière plus important, le Clubman conserve les proportions typiques des Mini, et ses qualités routières sont empreintes de cette agilité qui offre des sensations façon karting ressenties au volant de toutes les générations.

pas une, mais des personnalités
Depuis toujours rouler en Mini exprime une certaine conception de la vie à quatre roues. Une conception forcément personnelle sur laquelle la marque s'appuie pour proposer un vaste programme de personnalisation. Certes les combinaisons sont moins nombreuses que chez Fiat avec la nouvelle 500, mais le choix n'en demeure pas moins important. Ici, rien que pour les teintes de la carrosserie, plus de 40 combinaisons sont proposées. Un choix élargi par des accessoires variés et une large gamme d'options mises à disposition spécialement pour ce modèle.

Quant à la version réalisée par le peintre Robert Combas, elle colle parfaitement à l'esprit Mini. Décalée, dynamique, moderne, hors des standards habituels. Créé à l'occasion de la 34e  édition de la FIAC (Foire de l'Art Contemporain), le Clubman Combas s'impose comme une oeuvre d'art. Dommage que cette oeuvre, aux 1000 visages différents, soit un modèle unique. Compte tenu du public visé par le Clubman, une série spéciale plus accessible aurait sans doute connu le succès.

Mini Clubman à partir de 25 800 Euros