2ième présidence pour la CA2M
| lundi 21 avril 2008 09:20 par JPJ | Metz |
Face à Dominique Gros
Jean-Luc Bohl l'emporte au finish.
Plus qu'une trentaine d'enveloppes à dépouiller sur 170... Dominique Gros compte toujours quelques petites voix d'avance. Les séries de bulletins "Bohl" et "Gros" ont jusqu'ici réussi à se neutraliser à peu de choses près. C'est une avalanche de " Bohl " dans les deux petits paquets d'enveloppes en cours, 14 voix contre 6, qui va permettre à ce dernier de prendre le dessus. 88- 80 à l'arrivée pour le maire de Montigny. Il devient le deuxième président dans l'histoire de la CA2M.
Jean-Marie Rausch était bel et bien là. Fidèle aux rendez-vous les plus lourds en signification. Ceux tout simplement pour lesquels sa présence a encore un sens. Il a présidé l'élection de Dominique Gros au poste de maire de Metz il y a trois semaines. Il est là ce soir pour ouvrir la séance de la CA2M en tant que président sortant. Puis organiser, en tant que doyen d'âge, l'élection du nouveau président.
Le règlement prévoit qu'il n'y aura pas de prise de parole ni de débat pendant la présidence du doyen d'âge. Dommage, " j'aurais pourtant eu des choses à dire " glisse Jean-Marie Rausch à la fois débonnaire et un peu triste. Il en confiera une partie, pas forcément la plus agréable, tout à l'heure à la presse.
zen... tendu
Seul pour l'instant à la table de présidence, au côté d'Hélène Kissel directrice des services de la CA2M, il va assister au défilé des votants vers l'isoloir, puis au dépouillement et enfin il proclamera les résultats. En attendant, il recueille les candidatures. Dominique Gros a levé la main. " Dites-le " lui suggère JMR. " Eh bien voilà, j'annonce que je suis candidat ". Un peu coincé ou du moins raide, Jean-Luc Bohl, assis à côté de Dominique Gros au premier rang pousse le formalisme un peu plus loin, va jusqu'au micro pour dire qu'il a " l'honneur de solliciter les votes " de ses collègues. La voix est blanche. Pourtant, lorsqu'il serrait consciencieusement les mains de tous les présents, il y a quelques minutes encore, Jean-Luc Bohl ne cessait de dire qu'il était zen... zen tendu sans doute, question de concentration, de conscience de l'enjeu.
170 votants en comptant la poignée de procurations. Les gradins de la salle du Cescom se vident peu à peu et les conseillers vont prendre leur enveloppe, passer dans l'isoloir et émarger. Une petite heure à patienter. Jean-Marie Rausch n'en finit pas de serrer les mains de ceux qui passent. Remercie pour le petit mot, salue d'un geste quelques-uns de ses anciens collaborateurs. Dominique Gros et Jean-Luc Bohl sont assis côte à côte au premier rang. Bohl, jambes croisées, balance son pied en cadence. Gros, les mains jointes se tourne les pouces. Les vagues de bulletins se succèdent lors du dépouillement. les visages malgré leur volonté de rester imperturbables changent. Cela se présente plutôt bien pour Gros. En tout cas il aura réussi sa campagne.
Lorsque finalement le destin penchera en faveur de Jean-Luc Bohl les mains vont très vite se serrer. Jean- Marie Rausch annonce le résultat. Celui qui était son ancien premier vice-président le rejoint à la tribune. Une accolade et des félicitations. JMR s'en va et s'installe sur un fauteuil réservé à cet effet dans le coin tout en bas à gauche, à deux pas de la porte. Debout la salle applaudit longuement.
être chef !
L'hommage du nouveau président à l'ancien, la reconnaissance pour le travail effectué. L'hommage au candidat malheureux : " nous avons fait une campagne digne pour la vie de notre communauté et de nos communes. On va travailler la main dans la main ". L'hommage aux élus et aux personnels de la communauté. L'annonce d'un allègement du programme pour ce premier soir. Normalement on aurait dû procéder de la même façon pour l'élection des 48 vice présidents que prévoient les statut actuels. Un par commune et huit pour Metz ! Une armée de généraux qui fait parfois débat... Mais aucun des candidats n'avait raisonnablement les moyens d'y changer quelque chose ce jour-là... Peut-être en cours de mandat. En attendant c'est le 28 que seront désignés les vice-présidents et représentants.
Et pour Jean-Luc Bohl comme pour bien d'autres la vie commence. Avec un fossé à combler. Celui qui sépare l'environnement du pouvoir lui-même. Celui qui distingue l'équipe du chef et le chef !
Jean-Luc Bohl l'emporte au finish.
Plus qu'une trentaine d'enveloppes à dépouiller sur 170... Dominique Gros compte toujours quelques petites voix d'avance. Les séries de bulletins "Bohl" et "Gros" ont jusqu'ici réussi à se neutraliser à peu de choses près. C'est une avalanche de " Bohl " dans les deux petits paquets d'enveloppes en cours, 14 voix contre 6, qui va permettre à ce dernier de prendre le dessus. 88- 80 à l'arrivée pour le maire de Montigny. Il devient le deuxième président dans l'histoire de la CA2M.
Jean-Marie Rausch était bel et bien là. Fidèle aux rendez-vous les plus lourds en signification. Ceux tout simplement pour lesquels sa présence a encore un sens. Il a présidé l'élection de Dominique Gros au poste de maire de Metz il y a trois semaines. Il est là ce soir pour ouvrir la séance de la CA2M en tant que président sortant. Puis organiser, en tant que doyen d'âge, l'élection du nouveau président.
Le règlement prévoit qu'il n'y aura pas de prise de parole ni de débat pendant la présidence du doyen d'âge. Dommage, " j'aurais pourtant eu des choses à dire " glisse Jean-Marie Rausch à la fois débonnaire et un peu triste. Il en confiera une partie, pas forcément la plus agréable, tout à l'heure à la presse.
zen... tendu
Seul pour l'instant à la table de présidence, au côté d'Hélène Kissel directrice des services de la CA2M, il va assister au défilé des votants vers l'isoloir, puis au dépouillement et enfin il proclamera les résultats. En attendant, il recueille les candidatures. Dominique Gros a levé la main. " Dites-le " lui suggère JMR. " Eh bien voilà, j'annonce que je suis candidat ". Un peu coincé ou du moins raide, Jean-Luc Bohl, assis à côté de Dominique Gros au premier rang pousse le formalisme un peu plus loin, va jusqu'au micro pour dire qu'il a " l'honneur de solliciter les votes " de ses collègues. La voix est blanche. Pourtant, lorsqu'il serrait consciencieusement les mains de tous les présents, il y a quelques minutes encore, Jean-Luc Bohl ne cessait de dire qu'il était zen... zen tendu sans doute, question de concentration, de conscience de l'enjeu.
170 votants en comptant la poignée de procurations. Les gradins de la salle du Cescom se vident peu à peu et les conseillers vont prendre leur enveloppe, passer dans l'isoloir et émarger. Une petite heure à patienter. Jean-Marie Rausch n'en finit pas de serrer les mains de ceux qui passent. Remercie pour le petit mot, salue d'un geste quelques-uns de ses anciens collaborateurs. Dominique Gros et Jean-Luc Bohl sont assis côte à côte au premier rang. Bohl, jambes croisées, balance son pied en cadence. Gros, les mains jointes se tourne les pouces. Les vagues de bulletins se succèdent lors du dépouillement. les visages malgré leur volonté de rester imperturbables changent. Cela se présente plutôt bien pour Gros. En tout cas il aura réussi sa campagne.
Lorsque finalement le destin penchera en faveur de Jean-Luc Bohl les mains vont très vite se serrer. Jean- Marie Rausch annonce le résultat. Celui qui était son ancien premier vice-président le rejoint à la tribune. Une accolade et des félicitations. JMR s'en va et s'installe sur un fauteuil réservé à cet effet dans le coin tout en bas à gauche, à deux pas de la porte. Debout la salle applaudit longuement.
être chef !
L'hommage du nouveau président à l'ancien, la reconnaissance pour le travail effectué. L'hommage au candidat malheureux : " nous avons fait une campagne digne pour la vie de notre communauté et de nos communes. On va travailler la main dans la main ". L'hommage aux élus et aux personnels de la communauté. L'annonce d'un allègement du programme pour ce premier soir. Normalement on aurait dû procéder de la même façon pour l'élection des 48 vice présidents que prévoient les statut actuels. Un par commune et huit pour Metz ! Une armée de généraux qui fait parfois débat... Mais aucun des candidats n'avait raisonnablement les moyens d'y changer quelque chose ce jour-là... Peut-être en cours de mandat. En attendant c'est le 28 que seront désignés les vice-présidents et représentants.
Et pour Jean-Luc Bohl comme pour bien d'autres la vie commence. Avec un fossé à combler. Celui qui sépare l'environnement du pouvoir lui-même. Celui qui distingue l'équipe du chef et le chef !
