indications de Marine
jeudi 19 juin 2008Figure,
paysage ou marine. C’est le nom des trois formats classiques
de toiles sur lesquelles travaillent les artistes. Une affaire de proportions.
S’y rajoutent ensuite des points en fonction de la taille. Vous devez
sûrement connaître… mais cela n’a rien à voir. Ou du moins pas grand-chose.
Ce n’est pas de peinture dont il s’agit ici, même s’il est
fortement question d’une figure plutôt sympathique, d’un paysage assez
familier et d’une Marine. C’est le prénom de la jeune femme dont je voudrais
vous parler.
Journaliste, arrivée à Metz il y a un peu plus d’un an et demi, Marine Digabel y a assuré avec Olivier Guyot le lancement de l’édition mosellane du Journal des Entreprises. Demain elle s’apprête à rejoindre Strasbourg où elle prendra la responsabilité de l’édition du Bas Rhin. Nouvelle étape pour cette jeune femme originaire de Bretagne, amoureuse de l’Ecosse où elle a enseigné, en provenance de Paris où l’avaient amenée ses études à Sciences Po et ses premières années de boulot dans la communication puis le journalisme.
Un sourire et un sérieux dans le travail rencontrés régulièrement sur le terrain de l’actualité au cours des derniers mois. L’envie d’échanger un peu plus au moment du départ. Comme souvent. De faire un papier ? Pourquoi pas ! Pas toujours évident de se retrouver face à un collègue et pourtant les questions viennent, les réponses s’enchaînent. Naturellement. Le carnet devient portrait. Pourquoi pas un « bon plan » ? Pas un édito a priori. Pas le bon format. Pas la place. Et puis, quelqu’un d’un « autre » journal, faut pas pousser !
Malgré tout la conviction depuis vendredi que Marine possède une partie de la clef des questions que nous n’en finissons plus de nous poser en Moselle et en Lorraine. Que le papier sur le reportage d’un an et demi qu’a constitué sa présence à Metz a bien sa place ici, précisément. Et pour la suite en page 11 de l'hebdo.
Marine et nous, c’est trois constats et une invitation.
Premier constat : « les Mosellans et les Lorrains véhiculent le curieux paradoxe d’être à la fois fiers de leur région et de se demander assez régulièrement pourquoi diable un Parisien ou une petite Bretonne sont venus se perdre ici. Et ils n’ont de cesse de le lui dire ».
Deuxième constat : « les gens ici ne travaillent pas ensemble. Ces tiraillements sont peut-être intéressants pour les journalistes et pour la petite histoire, mais ils ne font pas avancer les choses. Nantes et Saint-Nazaire ont réussi à s’entendre alors qu’en face il n’y a que l’océan. Ici il y a des frontières qui ne demandent qu’à s’ouvrir, des opportunités qui pourraient être bien mieux saisies s’il y avait un minimum d’unité. »
Troisième constat : « la timidité face à la communication, constatée dans bon nombre d’entreprises les met peut-être à l’abri de mauvaises surprises dans ce domaine mais les prive d’un certain nombre de talents. On peut vivre heureux en vivant caché mais pour recruter il faut être connu ».
Et l’invitation ? : « Plutôt que de créer sans arrêt de nouvelles structures, apprenez à utiliser ce qui existe. Il y a des joyaux aussi bien dans les sites et les lieux que dans les entreprises. Le problème d’image ne vient pas du contenu mais de l’impuissance à l’exprimer ensemble ».
A la place de Roger Cayzelle , j’attribuerais un CES ( Conseil Economique et Social) d’honneur à Marine. En attendant, bon vent et on l’embrasse. Elle peut revenir quand elle veut !
retrouver les précédents édito ...
outous les éditos ...
Journaliste, arrivée à Metz il y a un peu plus d’un an et demi, Marine Digabel y a assuré avec Olivier Guyot le lancement de l’édition mosellane du Journal des Entreprises. Demain elle s’apprête à rejoindre Strasbourg où elle prendra la responsabilité de l’édition du Bas Rhin. Nouvelle étape pour cette jeune femme originaire de Bretagne, amoureuse de l’Ecosse où elle a enseigné, en provenance de Paris où l’avaient amenée ses études à Sciences Po et ses premières années de boulot dans la communication puis le journalisme.
Un sourire et un sérieux dans le travail rencontrés régulièrement sur le terrain de l’actualité au cours des derniers mois. L’envie d’échanger un peu plus au moment du départ. Comme souvent. De faire un papier ? Pourquoi pas ! Pas toujours évident de se retrouver face à un collègue et pourtant les questions viennent, les réponses s’enchaînent. Naturellement. Le carnet devient portrait. Pourquoi pas un « bon plan » ? Pas un édito a priori. Pas le bon format. Pas la place. Et puis, quelqu’un d’un « autre » journal, faut pas pousser !
Malgré tout la conviction depuis vendredi que Marine possède une partie de la clef des questions que nous n’en finissons plus de nous poser en Moselle et en Lorraine. Que le papier sur le reportage d’un an et demi qu’a constitué sa présence à Metz a bien sa place ici, précisément. Et pour la suite en page 11 de l'hebdo.
Marine et nous, c’est trois constats et une invitation.
Premier constat : « les Mosellans et les Lorrains véhiculent le curieux paradoxe d’être à la fois fiers de leur région et de se demander assez régulièrement pourquoi diable un Parisien ou une petite Bretonne sont venus se perdre ici. Et ils n’ont de cesse de le lui dire ».
Deuxième constat : « les gens ici ne travaillent pas ensemble. Ces tiraillements sont peut-être intéressants pour les journalistes et pour la petite histoire, mais ils ne font pas avancer les choses. Nantes et Saint-Nazaire ont réussi à s’entendre alors qu’en face il n’y a que l’océan. Ici il y a des frontières qui ne demandent qu’à s’ouvrir, des opportunités qui pourraient être bien mieux saisies s’il y avait un minimum d’unité. »
Troisième constat : « la timidité face à la communication, constatée dans bon nombre d’entreprises les met peut-être à l’abri de mauvaises surprises dans ce domaine mais les prive d’un certain nombre de talents. On peut vivre heureux en vivant caché mais pour recruter il faut être connu ».
Et l’invitation ? : « Plutôt que de créer sans arrêt de nouvelles structures, apprenez à utiliser ce qui existe. Il y a des joyaux aussi bien dans les sites et les lieux que dans les entreprises. Le problème d’image ne vient pas du contenu mais de l’impuissance à l’exprimer ensemble ».
A la place de Roger Cayzelle , j’attribuerais un CES ( Conseil Economique et Social) d’honneur à Marine. En attendant, bon vent et on l’embrasse. Elle peut revenir quand elle veut !
retrouver les précédents édito ...
outous les éditos ...
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