si près... mais déjà trop loin

jeudi 11 décembre 2008

Allez,  autant le dire… j’étais un peu déçu samedi dernier, à l’ultime seconde de la soirée d’élection, en ne voyant pas proclamée Miss France notre petite (un mètre quatre-vingts quand même) Camille lorraine. Non pas en vertu du principe qui voudrait que ce soit « la nôtre la mieux ». Ni  même parce qu’elle était brune. Elle était jolie tout simplement… de plus en plus me semble-t-il au cours d’une soirée  que j’avais prise en vol au retour de la marche dans Metz Illuminée organisée par la Famille Lorraine de Borny.  Peut-être notre miss Lorraine (et Mirabelle à la fois) a-t-elle juste fait une petite boulette au deuxième oral en se la jouant poupée Barbie alors que jusque-là elle avait un charmant parfum de  comtesse de Ségur. Plus précisément  la Camille des  « Bons enfants ». Elle semblait voler d’une étape vers l’autre, toujours première ou seconde au sortir des éliminatoires.  

Autant de choses qui finissent par faire qu’on reste scotché un peu plus longtemps que prévu (paraît que c’est fait pour ça) devant son petit écran et qu’on avale jusqu’à plus soif les cadeaux des coiffeurs, les parures de rêve et  les voyages  merveilleux sans oublier les abonnements à Télé je ne sais pas quoi. Qu’on découvre aussi comment Geneviève de Fontenay se prend de plus en plus les pieds dans ses propres tapis, qu’ils soient multiraciaux ou réunionnais. On se serait cru à Interville il y a un an et demi à Metz. La redoutablement belle Sylvie Tellier, directrice de Miss France veillait, avec un Jean-Pierre Foucault étonnamment complice,  à ce qu’après chaque passage de la femme au chapeau, on distingue encore les fraises sous le sucre. A ce que, même à distance, Valérie Bègue, la miss précédente, ne soit pas oubliée ou sacrifiée au jugement dernier de Geneviève.
Bref, Camille termine à la deuxième place. Celle de  l’éclipsée intégrale puisque par élimination elle est juste celle qui n’est pas reine et se voit remettre sa couronne et son écharpe à la sauvette. Dommage. Si près…mais déjà trop loin.

Un peu l’inverse des prévisions météo: trop loin… et  pas assez près. Les professeurs cumulo-nimbus nous bassinent  maintenant à huit jours en début comme en fin de journal sur TF1, claironnant ce qu’ils vont nous annoncer, mais continuant à se  planter parfois  allègrement pour une prévision concernant le lendemain. J’avais vendredi dernier une pensée émue pour les organisateurs lorrains de tout poil en imaginant leurs manifs du samedi après-midi écrasées sous un ciel de plomb et noyées sous des précipitations guère plus légères. Saint-Nicolas à Nancy et à la Région Lorraine, le marché et la marche de Noël… Et puis miracle, après la douche du samedi matin… un coin de ciel bleu gris, mais bleu quand même,  au début de l’après-midi sur Metz. Quelque chose comme un clin d’œil au vrai début des fêtes, à quelques bonnes nouvelles récoltées en cette fin de semaine. Comme le  label Campus récupéré la veille dans la hotte de la Lorraine, cet espoir de financement pour la suite du TGV Est.  
Le refroidissement arrivera dès ce début de semaine avec la neige mais aussi le refus de Roselyne Bachelot de voir l’Etat mettre la main à la poche pour l’hôpital Robert Schuman à Metz alors qu’il s’y était engagé.
Si près… mais déjà trop loin une fois encore. Faut avoir la santé… si je puis dire !

retrouver les précédents édito ...

outous les éditos ...  

    soyez le premier à réagir à cette information.
Ajouter un commentaire
 
Objet:
   
Nom:
E-mail:
Site Web:
 
(pas d'HTML - les liens sont convertis si ils sont préfixés par http://)
 
se souvenir?