Nouvelle Laguna
| dimanche 16 septembre 2007 06:30 par Joseph Tripodi |
Le
renouveau de Renault ?
Avec Nouvelle Laguna, la marque au losange joue gros. Faire oublier le souvenir en demi-teinte laissé par la précédente et s'imposer dans le top 3 de la qualité et du service sont les défis de la familiale de Renault. Qui en a visiblement les moyens…
Rarement un modèle aura autant porté les espoirs d'un constructeur. Attendue au tournant avant sa mise sur le marché prévue le 12 octobre, la Nouvelle Laguna ne saurait essuyer un échec commercial et technique, la situation de Renault n'étant pas des plus reluisantes. Depuis 18 mois, le constructeur français n'a t-il pas été confronté à une chute continue de ses ventes au point de ne peser que 7,7 % sur le marché européen au début de cet été ?
De fait, ce deuxième véhicule du " Contrat 2009 " de Renault, après Nouvelle Twingo, arrive à point nommé pour relancer la machine. Et faire oublier les errements du passé et notamment de la Laguna 2e du nom dont l'équipement électronique relativement défaillant avait causé bien des soucis à certains clients et fortement nuit à l'image de la marque. Une période révolue selon les dirigeants qui ont juré leurs grands dieux que la 3e version du véhicule - vendu (tout de même) à 2,3 millions d'exemplaires depuis 1994 - sera d'une fiabilité à toute épreuve. Elle sera d'ailleurs garantie 3 ans ou 150 000 km, c'est-à-dire plus que ce que propose aujourd'hui Toyota, référence mondiale en la matière.
Fiabilité et… qualité sont les deux atouts mis en avant par la marque au losange qui ambitionne d'imposer sa familiale dans " le top 3 de la qualité et du service ". Même si la volonté de Renault n'est pas de concurrencer directement l'Audi A4, la Mercedes Classe C ou la BMW Série 3, Nouvelle Laguna entend cependant rivaliser avec la Volkswagen Passat, la Ford Mondeo, la Mazda 6 et la Peugeot 407, familiales de milieu de gamme.
Look banal, mais vrai plaisir de conduite
Soit… Mais concrètement, à quoi ressemble cette Nouvelle Laguna ? De l'extérieur, la première impression est mitigée. La ligne épouse des contours épurés voire consensuels, l'absence de pare-chocs… choque. Certaines (mauvaises) langues lui voient même une filiation avec la concurrente C5 de chez Citroën. Celà dit, un effort important a été fourni au niveau des finitions. Mais tout de même qu'elle semble loin l'époque des audacieuses Vel Satis et Avantime ! Comparée à la précédente, Nouvelle Laguna en impose plus avec une longueur de 4,70 m mais affiche cependant 15 kg de moins sur la balance.
L'intérieur s'inspire fortement des canons d'Outre-Rhin : position de conduite basse, planche de bord façon BMW, plastiques moussés d'un grain flatteur. Chaque place offre un vrai confort dans une ambiance raffinée et une acoustique très appréciable. Une fois les premiers tours de roues effectués, la voiture démontre de belles qualités de routière : souplesse des suspensions, précision de la direction, performance du moteur 2.0 dCi de 150 chevaux très discret à l'oreille, douceur de la boîte manuelle six vitesses. Bref, Renault avait promis du plaisir au pilotage… et force est de constater que la firme a tenu son engagement. Sur une petite départementale traversant des villages meurthe-et-mosellans ou vosgiens, sur autoroute, Nouvelle Laguna fait étalage de sa réactivité et de sa souplesse.
En définitive, malgré un look assez anodin, le dernier bébé des ateliers de Boulogne-Billancourt dispose de nombreux atouts propres à concurrencer les familiales milieu de gamme des autres constructeurs. Il sera disponible à partir du 12 octobre en cinq versions (authentique, expression, dynamique, privilège et initiale), 3 motorisations essence (1.6 l. 115 cv, 2.0 l. 145 cv et 2.0 l. 170 ch) et 7 motorisations diesel (1.5 dCi 110 cv et 6 déclinaisons du 2.0 l dCi entre 130 et 175 cv).
Tarif à partir de 21 500 euros
Avec Nouvelle Laguna, la marque au losange joue gros. Faire oublier le souvenir en demi-teinte laissé par la précédente et s'imposer dans le top 3 de la qualité et du service sont les défis de la familiale de Renault. Qui en a visiblement les moyens…
Rarement un modèle aura autant porté les espoirs d'un constructeur. Attendue au tournant avant sa mise sur le marché prévue le 12 octobre, la Nouvelle Laguna ne saurait essuyer un échec commercial et technique, la situation de Renault n'étant pas des plus reluisantes. Depuis 18 mois, le constructeur français n'a t-il pas été confronté à une chute continue de ses ventes au point de ne peser que 7,7 % sur le marché européen au début de cet été ?
De fait, ce deuxième véhicule du " Contrat 2009 " de Renault, après Nouvelle Twingo, arrive à point nommé pour relancer la machine. Et faire oublier les errements du passé et notamment de la Laguna 2e du nom dont l'équipement électronique relativement défaillant avait causé bien des soucis à certains clients et fortement nuit à l'image de la marque. Une période révolue selon les dirigeants qui ont juré leurs grands dieux que la 3e version du véhicule - vendu (tout de même) à 2,3 millions d'exemplaires depuis 1994 - sera d'une fiabilité à toute épreuve. Elle sera d'ailleurs garantie 3 ans ou 150 000 km, c'est-à-dire plus que ce que propose aujourd'hui Toyota, référence mondiale en la matière.
Fiabilité et… qualité sont les deux atouts mis en avant par la marque au losange qui ambitionne d'imposer sa familiale dans " le top 3 de la qualité et du service ". Même si la volonté de Renault n'est pas de concurrencer directement l'Audi A4, la Mercedes Classe C ou la BMW Série 3, Nouvelle Laguna entend cependant rivaliser avec la Volkswagen Passat, la Ford Mondeo, la Mazda 6 et la Peugeot 407, familiales de milieu de gamme.
Look banal, mais vrai plaisir de conduite
Soit… Mais concrètement, à quoi ressemble cette Nouvelle Laguna ? De l'extérieur, la première impression est mitigée. La ligne épouse des contours épurés voire consensuels, l'absence de pare-chocs… choque. Certaines (mauvaises) langues lui voient même une filiation avec la concurrente C5 de chez Citroën. Celà dit, un effort important a été fourni au niveau des finitions. Mais tout de même qu'elle semble loin l'époque des audacieuses Vel Satis et Avantime ! Comparée à la précédente, Nouvelle Laguna en impose plus avec une longueur de 4,70 m mais affiche cependant 15 kg de moins sur la balance.
L'intérieur s'inspire fortement des canons d'Outre-Rhin : position de conduite basse, planche de bord façon BMW, plastiques moussés d'un grain flatteur. Chaque place offre un vrai confort dans une ambiance raffinée et une acoustique très appréciable. Une fois les premiers tours de roues effectués, la voiture démontre de belles qualités de routière : souplesse des suspensions, précision de la direction, performance du moteur 2.0 dCi de 150 chevaux très discret à l'oreille, douceur de la boîte manuelle six vitesses. Bref, Renault avait promis du plaisir au pilotage… et force est de constater que la firme a tenu son engagement. Sur une petite départementale traversant des villages meurthe-et-mosellans ou vosgiens, sur autoroute, Nouvelle Laguna fait étalage de sa réactivité et de sa souplesse.
En définitive, malgré un look assez anodin, le dernier bébé des ateliers de Boulogne-Billancourt dispose de nombreux atouts propres à concurrencer les familiales milieu de gamme des autres constructeurs. Il sera disponible à partir du 12 octobre en cinq versions (authentique, expression, dynamique, privilège et initiale), 3 motorisations essence (1.6 l. 115 cv, 2.0 l. 145 cv et 2.0 l. 170 ch) et 7 motorisations diesel (1.5 dCi 110 cv et 6 déclinaisons du 2.0 l dCi entre 130 et 175 cv).
Tarif à partir de 21 500 euros
