Metz dépouillée ...

jeudi 14 juin 2007



la cour d'appel menacée de disparition.
 

weblecteur: "Voilà la cour d'appel de Metz menacée de disparition par la carte judiciaire. Il faut faire des économies d'échelle, soit. Mais c'est Nancy qui devrait à nouveau montrer sa suprématie en ayant la seule cour d'appel régionale.

Metz se fait décidément dépouiller par Nancy. Je suis particulièrement choqué de voir que le lobbyisme nancéien ne provoque aucune réaction chez nos administrateurs messins. Il ne s'agit pas ici d'une bête guerre de clochers, mais d'être pragmatique : les deux métropoles sont de toute évidence en concurrence.


Acceptons cet état de fait et battons-nous !
"

lsn: Vous aussi faites-nous part de vos aigreurs ou réagissez en commentant cet article.

  1. moi du 43 écrit: (19/10/2007 22:32:04 GMT)
    Metz dépouillée ...

    mais qu'est ce qu'on s'en tape du déclin de la moselle !

  2. Winkel écrit: (11/07/2007 11:07:37 GMT)
    Metz dépouillée ...

    Dati : un Nancéien à la tête du cabinet.

    Nommé à la place de Michel Dobkine qui a démissionné, Patrick Gérard, un ancien giscardien, dirigeait le cabinet de de Gilles de Robien jusqu'en septembre.

    L'Est Républicain, 10/07/07.

    On peut dire adieu à la cour d'appel de Metz.

  3. Nemesis9 écrit: (20/06/2007 21:57:10 GMT)
    Metz dépouillée ...

    Lobby et réformes de couloirs, voilà ce qui nous attend !

    La Cour et les Tribunaux de Moselle sont directement visés et pas un mot dans les journaux nationaux (quelques entrefilets dans la presse locale des juridictions concernées), pas de consultation des avocats et personnels concernés ni des justiciables d'ailleurs !

    La réforme se fait en catimini, par décret, à la veille de l'été, dans l'espoir, lui pas si secret ,que tout passera inaperçu et que, le forfait accompli, il ne sera pas possible de faire marche arrière.

    La méthode est des plus discutables et très loin des promesses électorales de concertation et de dialogue, de prise en compte des spécificités locales et des situations de chacun et pas seulement des influences de couloirs.

    A cet égard, cette présidence est égale aux précédentes.

    La légitimité même de cette "réforme" apparaît douteuse.

    La réforme n'améliorera ni la rapidité du traitement des affaires ni la confiance des justiciables en leurs institutions.

    Le mutisme de la presse nationale est inquiétant.

    Loin des coups médiatiques de tva sociale ou autres résultats législatifs, la Justice et son personnel sont encore une fois, passés à la trappe.

  4. julien écrit: (20/06/2007 18:40:30 GMT)
    Metz dépouillée ...

    mais que voulez vous faire tous le monde a voté à droite en moselle de plus rausch est de droite leroy est de droite etc etc...et malgré ca on ce fait entubé chaque année.. on paye les taxes de la moselle plus ceux du pays regardez vos fiches de paye on paye 2 fois c est specifique à l alsace moselle tous ca pour rien... pourquoi pas une autonomie puisque la moselle est si diffrente que ca du reste de la france mais bon son rauch est compagnie ne sont que pour pleurer a la fin..

  5. Malloune écrit: (18/06/2007 09:37:26 GMT)
    Metz dépouillée ...

    Votre liste est impressionnante, j'ignorais que Nancy était aussi préoccupée par un travail de noyautage (ou dénoyautage c'est selon) des pouvoirs messins.

    Comment se fait-il qu'aucun élu mosellan ou messin n'ait encore donné l'alerte ?

  6. alain marx écrit: (16/06/2007 20:34:09 GMT)
    Metz dépouillée ...

    Bravo la droite bravo Rausch pour le dynamisme, bravo Sarko bravo Leroi...

  7. GAUER JM écrit: (16/06/2007 09:02:50 GMT)
    Metz dépouillée ...

    Le déclin de la fonction administrative régionale de Metz est une réalité indiscutable. Depuis une dizaine d'année les structures nouvelles, ou réorganisées, importantes ont choisi prioritairement Nancy pour leur installation: je pense ainsi à la Cour Administrative d'Appel, aux deux délégations interrégionales de la Direction des Impôts, à l'ARH, à la Douane (Metz en conserve bien l'interrégion mais dépouillée de sa dimension régionale lorraine), à la Direction Interrégionale des Routes, à FRANCE TELECOM etc.... Et la liste des organismes départementaux mosellans absorbés par des structures régionalisées nancéiennes est bien longue: ASSEDIC, ORGANIC, MUCIM, Etablissement du Sang...,le tout avec maintien d'une présence souvent fictive ou a minima sur le sol messin. Même la concentration bancaire (Crédit Agricole, Caisse d'Epargne, Crédit Mutuel...) n'a permis de maintenir sur Metz au mieux que des sièges sociaux avec quelques services alibis, les fonctions techniques de production étant assurées à Nancy. On pourrait continuer longuement cette triste liste. La Cour d'Appel n'est donc que la suite de l'agonie déjà commencée qui ne fait que traduire la médiocrité du personnel politique mosellan et spécialement messin sans aucun pouvoir d'influence sur l'avenir des populations dont il est censé défendre les intérêts, que ce soit à Paris, Nancy voire même Metz au Conseil Régional. Vu de Paris ou de Nancy, le destin de la Moselle est de devenir encore plus un réservoir de main-d'oeuvre pour les pays frontaliers: la République, en Moselle, se contente d'encaisser des impôts qu'il ne sert à rien de réinvestir sur place.

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