nuit Blanche

dimanche 14 septembre 2008

Metz se jette à l’eau.

Plongeon dans le monde d’une animation désinhibée et  dans les flots d’une création contemporaine plus spontanée ? C’est sur les bords du bassin de la piscine du square du Luxembourg que la ville de Metz, accompagnée de la CA2M, du département et de la région a décidé de se jeter officiellement à l’eau en présentant à la presse sa nuit blanche.  La chaleur ambiante avait incité les élus à tomber la veste. Ils en sont restés là… et nous aussi. Seuls les petits bateaux flottaient sur l’eau, au pied d’un écran dont les  images permettaient d’imaginer  ce que pourrait être la nuit du 3 octobre.
« Je n’aurais jamais imaginé »….

Par deux fois en quelques jours  et à un mot près, Dominique Gros a commencé par cette phrase  un de ses discours.  La deuxième était incontestablement plus drôle que la première !
Elle concernait la nuit blanche qui s’annonce  et non pas les départs des militaires et des régiments que le maire de Metz redoute  s’ils ne sont pas remplacés par une autre dynamique.

lumière et souffrance
Une autre dynamique ?  La Nuit Blanche peut en être une même si elle ne se situe pas dans le même registre, du moins au début. «  Si j’avais imaginé un jour qu’on ferait une nuit blanche à Metz  et que je serais là dans cette piscine entouré d’adjoints qui ont des idées pour vous la présenter… ».

Le maire de Metz nageait dans le bonheur ce  lundi soir. « Nous nous apprêtons à  faire franchir à la ville de Metz une étape importante dans sa façon de pratiquer la culture, dans sa façon d’être perçue. Nous avons  un patrimoine historique impressionnant et souvent mis en lumière  mais nous avons aussi une population artistique qui est parfois dans la souffrance. La Nuit Blanche veut  offrir l’occasion de s’exprimer à tous les créatifs de la place, elle veut inviter à une folie artistique partagée par la population. Nous avons un potentiel extraordinaire ».
« Il y avait déjà des soubresauts » reconnaîtra le maire de Metz  avant de relier cette manifestation  à la construction du Centre Pompidou Metz : « la nuit blanche est une main tendue vers Pompidou,  une manifestation vivante à l’image de ce que nous voulons que soit le Centre, un espace ouvert où l’on pourra  pénétrer sans montrer patte blanche ».  

Pompidou : la date et la tour
« Ce sera pour le printemps 2010 » lâchera Jean-Luc Bohl, président de la CA2M à propos de l’ouverture  de Pompidou et en présentant la participation de l’agglomération à la fête. Une expo aux musées mais aussi et surtout tout un dispositif sur le chantier du Centre Pompidou. L’extrémité de l’un des  “tubes galerie”, tel un écran géant de 14 mètres sur 7  sera revêtu d’une bâche pour une projection alors que la tour éphémère du collectif d’architectes strasbourgeois “3 RS” accueillera un concert de 23h00 à 0h00.
Tour à tour  Martial Villemin pour le Conseil régional et Bernard Hertzog pour le Conseil général  expliqueront les modalités de la présence de leur collectivité. « Au nom de la libération des énergies et pour ne pas aller toujours à la rencontre des mêmes » dira le régional alors que l’élu départemental insistera sur  la présence des artistes ayant bénéficié depuis 2001 d’une résidence du Conseil général de la Moselle à Berlin pour y développer leur talent.

une œuvre de Schuman
Ne restait plus à Antoine Fonté, adjoint chargé des affaires culturelles et à William Schuman, conseiller délégué au Centre Pompidou et en charge de la Nuit Blanche qu’à expliquer comment en moins de 3 mois ils ont, avec les différentes équipes, imaginé et construit la nuit.

Antoine Fonté se placera sur un plan politique :  « c’était notre programme, nous l’avons fait », rappelant avec gourmandise les autres projets de l’été qui ont illustré « une nouvelle manière de faire ». William Schuman  restera sur celui d’une exigence culturelle qui l’habite avec le corollaire de l’investissement de tous, notamment de la bande des six.
Six garçons et jeunes filles de Metz, dont le noyau du magazine Beams  avec qui nous avons souvent partagé ces colonnes. On y reviendra comme nous reviendrons sur le contenu plus précis de « cette déambulation au contenu et aux lieux inédits ».

Un  film projeté sur l’écran  au milieu du bassin a permis  de partir à une première découverte de l’offre de la Nuit. Sachez d’ores et déjà  qu’il y aura entre autres, et pour le plaisir de la pirouette, des musiciens et des plasticiens, des médiateurs et un petit train, le cinéma Royal sorti du rayon X et  même des majorettes de Sarrebruck.

Pom pom girls et pom pom pidou !

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