municipales à Florange

mercredi 13 février 2008 08:10 par la Semaine Numérique    Florange

gauche, droite, une route au centre.

D’un côté le maire sortant PS de la ville, Philippe Tarillon (photo de gauche), de l’autre son opposant UMP, Alain Heyer (ici à droite). Deux équipes, deux visions des choses, deux projets d’avenir pour Florange. Entre bonnes idées et réelles avancées, les deux programmes vus à la loupe.

Créateur d’une entreprise innovante dans le domaine de la construction, conseiller municipal, deux fois candidat tête de liste, Alain Heyer sera le challenger des débats. Proposant une équipe avec des orientations politiques différentes de la sienne pour un tiers, le candidat UMP dit s’être avant tout attaché à trouver des « personnes compétentes ».
Face à lui, briguant un second mandat à la tête de la ville, Philippe Tarillon. Le maire de Florange repart en campagne avec une équipe revisitée au tiers. « 12 nouveaux sur 33 membres dont 7 parmi les 25 premiers éligibles ». Des sensibilités de gauche bien sûr mais des gens sans étiquette également.

un vrai centre à Florange
Alain Heyer souhaite redynamiser Florange. « Nous vivons dans une ville industrielle qui a su se structurer depuis 50 ans grâce aux industries lourdes mais le dernier mandat a été le moins structurant de l’histoire de la ville » accuse Alain Heyer. Il propose donc de « créer une animation de quartier ». Pas de zone commerciale pure, « Florange n’en a pas la place » mais des commerces et des logements de qualité au cœur de la ville.
Philippe Tarillon, lui, parle d’« aménagements » afin de retrouver un cadre de vie agréable. Une « requalification de la place De Gaulle face à la mairie a déjà débuté » et d’autres axes sont envisagés. « Redynamiser les commerces, installer des commerces de proximité » qui manquent à la ville en feront partie.

la VR 52 au cœur du débat
Concernant la VR 52, Alain Heyer a son opinion. Il accuse son adversaire de s’opposer à « un projet pour lequel il était au départ favorable » pour des raisons politiques et des incompatibilités de personne. La tête de liste va même plus loin puisqu’il considère Philippe Tarillon responsable des problèmes actuels : « le maire a donné lui-même les armes pour un mauvais tracé » et juge le projet d’une éventuelle A32 « trop coûteux ».
De son côté, Philippe Tarillon parle d’un « sujet majeur de la campagne ». Il ne voit pas d’ « avantage local » au passage d’une VR 52 au nord-est de Florange si ce n’est de « déplacer le problème » du trafic et propose l’alternative d’un « périphérique sur l’ensemble de la vallée de la Fensch ». Ambitieux, ce projet devra être établi avec l’ensemble des communes concernées et se concrétiserait à Florange par pourquoi pas  « un tunnel couvert qui supprimerait les nuisances ».

le plus de la campagne
Pour Philippe Tarillon, l’environnement des Florangeois sera important. « Une piste cyclable vers Florange et Fameck, le développement des transports en commun, une vraie gare à Uckange, un tram train même pourquoi pas », autant de petites idées qui permettraient de réduire le trafic à Florange.
Concrètement, Alain Heyer propose de « mieux exploiter les demandes venant de Luxembourg » afin de ne pas passer à côté de profits intéressants pour la ville. Equilibrer des comptes qu’il juge « artificiels » sera son cheval de bataille.