municipales et à part ça !

samedi 12 janvier 2008

Thierry Jean chez Dominique Gros avec armes et réflexions !

Thierry a fini par se construire une image d'homme atypique dans le milieu politique. Ancien directeur d'école de commerce devenu chef d'entreprise, ancien coéquipier de Nathalie Griesbeck devenu beaucoup plus réservé sur ce sujet, ancien responsable départemental de l'UDF et se demandant aujourd'hui comment marche le Modem, notamment en Lorraine...

Ancien mais jeune et toujours  conseiller régional (élu UDF) et conseiller municipal (élu sur la liste Rausch puis passé à Demain la démocratie avant de s'afficher indépendant).

Thierry Jean qui avait été un des animateurs du début de la campagne en juin dernier avec Richard Lioger a donc finalement choisi de rejoindre l'équipe de Dominique Gros. Il y a trouvé une "  ouverture intellectuelle et humaine " qu'il préfère aux ouvertures entre appareils. Il devrait figurer en bonne place sur la liste.
Pour autant, et on ne se change pas, Thierry Jean ne fait pas de son arrivée sur cette liste le sujet de sa propre contemplation et béatitude. Il arrive avec des biscuits, ou plutôt des réflexions issues de ses experiences présentes et passées. En deux mots, et pour expliquer qu'il ne pouvait se retrouver ni sur la liste de Rausch ni sur celle de Griesbeck il explique qu'il ne veut se contenter pour Metz d'un scénario au fil de l'eau. " Si l'on se contente de profiter de la dynamique apportée par le Luxembourg on n'avance pas ". Alors il propose un scénario volontariste : " augmenter dans la CA2M  la valeur ajoutée produite par individu en créant un développement à la fois exogène et endogène ". Il est prof, n'oubliez pas ! Mais il a refléchi plus concrètement aux moyens de mettre tout cela en oeuvre.

Mondon et le PDU...
La phrase est sortie à trois reprises lors des voeux de ces derniers jours et elle est de J.-M. Rausch. " C'est sûr que si Mondon avait eu le temps de réaliser tous les projets  pompidoliens auxquels il pensait à l'époque, la mise sur pied d'un Plan de déplacements urbains serait plus simple aujourd'hui ". Retour de l'histoire ? Non.

Par projets pompidoliens J.-M. Rausch entend celui de la voie sur berge qui à Metz devait passer à la place de l'îlot des Piques et des Roches ; la voie express traversant le Pontiffroy et qui devait monter à Sainte-Croix ; le projet de croisement au dessus de la gare de deux autoroutes... Bref tout ce à quoi, avec J.-M. Pelt, il a mis fin en arrivant en 1971. Autant de décisions bienvenues sans lesquelles " Metz aurait ressemblé au Havre " et qui ont gelé la ville dans son patrimoine encore préservable, notamment le centre-ville et ses petites rues.
Difficile aujourd'hui d'y faire un PDU avec les moyens modernes qu'utilisent d'autres villes  dit le maire. Voilà pourquoi nous sommes en retard. Certes, mais a-t-on vraiment beaucoup cherché ? ce n'est pas sûr.

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