municipales à Woippy

mardi 12 février 2008 13:35 par la Semaine Numérique    Woippy

François Grosdidier entre en scène

" Ce n'est pas un scoop. Mais on m'a tant annoncé candidat à la mairie de Metz qu'on en viendrait presque à oublier que c'est à Woippy que je me présente "
, lâche dans un sourire François Grosdidier.

" On me considère toujours comme un élu de  passage ici. Ce n'est pas le cas ". Le député-maire sortant a donc officialisé plus qu'annoncé son intention de briguer un second mandat à la tête de la mairie. Il est le troisième à entrer en piste après René Leucart, déjà candidat en 2001, et Jacques Clément.

pourquoi si tard ?
" Car j'ai continué à travailler, à faire avancer des dossiers. J'ai donc repoussé au plus tard ma déclaration de campagne. "


pourquoi ici au centre social Saint-Eloy?
" Car c'est un lieu emblématique de ce nous avons réalisé durant 7 ans. Un lieu entièrement renové situé dans un quartier refait à neuf qui a aujourd'hui un aspect aussi séduisant que les plus beaux quartiers du centre-ville. "


pour quoi faire?
François Grosdidier s'appuie sur " un bilan et un projet ". Un bilan au cœur duquel figure l'urbanisme. François Grosdidier se targue d'avoir permis " la reviviscence de Woippy, un mot emprunté à Jean-Marie Pelt pour parler d'espèces en état de mort qui revivent. Or  Woippy a longtemps été la ville qui incarnait les problèmes les plus aigus des cités difficiles. Quand je suis arrivé, cette ville n'était qu'une juxtaposition de quartiers qui au mieux s'ignorait, au pire se détestait ". François Grosdidier souhaite donc poursuivre son travail d'intégration "par l'humain et l'urbain". Un projet urbain dont le coût s'élève à 100 millions d'euros et qui concerne les 2/3 de la ville.

Pour mener à bien sa campagne, François Grosdidier a rassemblé une liste d'intêret communal. " Pas une liste politique, mais une liste de Woippy. La mode de l'ouverture, je la suivais déjà en 2001. Je ne fais que continuer. Si la solidarité est de gauche, je suis à gauche. Si elle est de droite, je suis à droite ". La majorité des personnes présentes en 2001 sont reconduites. Mais il y aura quand même " quatre ou cinq nouvelles têtes, représentant la diversité des quartiers". Ces noms sont encore tus. "Un peu comme  à Metz, je n'en donnerai qu'un à la fois ", rigole François Grosdidier.