une fantastique scène d’actualité

jeudi 8 février 2007

Cent fois sur le métier remettre son ouvrage. Semaine après semaine nous y avons pensé, à cette maxime ! De numéro en numéro, de bouclage en repiquage, de doutes en exaltations, les sorties de notre hebdo se sont succédé. Avec des passages symboliques comme le cap de la première année et aujourd'hui celui du numéro 100. Avec à chaque fois ce sentiment de livrer un travail imparfait, un ouvrage pour lequel nous n'avions pas eu le temps d'aller vraiment au bout des choses même si le plus souvent nous étions allés au bout de nos forces. Un travail jamais fini par définition… mais qui n'a de sens que si le rendez-vous avec le lecteur est respecté. Rendez-vous en temps, rendez-vous en esprit.

En décidant de lancer la Semaine, il y a deux ans maintenant nous étions convaincus qu'il y avait une place pour une autre façon d'informer à côté de celles existant déjà dans notre région. Une autre façon de vivre une actualité qui s'annonçait exceptionnelle. Encore fallait-il que vous ayez envie de nous lire. Toutes les études de marché, tous les tests du monde ne remplaceront jamais l'épreuve de vérité que constitue la rencontre entre un média et ses lecteurs. Vous ne pouvez pas vous imaginer ce que nous vous avons espéré, scruté, attendu et écouté. C'est bien simple, quand, au hasard des trajets en ville je croisais à la sortie d'un diffuseur de presse, l'un ou l'une (souvent l'une d'ailleurs) d'entre vous avec la Semaine sous le bras, j'avais envie de l'embrasser. De lui dire que c'était nous. Un peu comme le faisait le père de Philippe Hinschberger il y a quelques années dans les tribunes de Saint-Symphorien quand il disait " c'est mon fils " à chaque fois que son rejeton marquait un but. Oui " c'est nous " et nous sommes heureux de pouvoir partager cet espace avec vous.

C'est la richesse prévisible de l'actualité dans notre région qui nous avait incités à choisir ce moment pour créer la Semaine. Malgré l'incrédulité de tous ceux, et ils sont légion, qui sont d'autant plus convaincus que " ça ne marchera jamais " qu'ils ne tentent jamais rien. Une actualité marquée par une avalanche de projets, de l'arrivée du TGV à Pompidou en passant par Esch-Belval et une succession de rendez-vous électoraux décisifs. Dans une région traditionnellement civique et devenue peu motivée, Metz détenant même le record national d'abstention aux municipales, il nous semblait qu'il y avait assurément quelque chose à faire. Et c'est le cas. La scène d'actualité est même passée du stade de l'exceptionnel à celui du fantastique sans que Gérardmer y soit pour rien. Les projets nouveaux apparaissent chaque semaine et même l'univers des médias est chamboulé. La vente du R.L. et les grandes manœuvres dans les quotidiens régionaux, la distribution il y a trois jours en ville d'un quotidien gratuit national. Tout bouge.
Personne n'en parle ? Raison de plus pour le dire.
 
C'est cette actualité que nous vous proposons de vivre ensemble longtemps encore. Pas plus que vous, nous ne savons exactement aujourd'hui ce qui va se passer. Mais nous voulons essayer de comprendre, d'expliquer et surtout de partager.

Merci d'avoir permis à cette aventure de débuter. Merci de l'accompagner.

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