Procès Pierret

vendredi 9 février 2007

délibéré le 28 février pour l'ancien ministre
 
Le tribunal correctionnel de Nancy, qui jugeait le maire socialiste de Saint-Dié (Vosges) et ancien ministre Christian Pierret, poursuivi pour complicité d'abus de biens sociaux, détournement de fonds publics et corruption, a mis mercredi le jugement en délibéré au 28 février.

Le vice-procureur de Nancy avait requis mardi deux ans de prison avec sursis et 100.000 euros d'amende à l'encontre de l'ancien ministre de l'Industrie du gouvernement Jospin, laissant au tribunal le soin de fixer une inéligibilité éventuelle à l'élu.
Christian Pierret est jugé depuis lundi en compagnie de six cadres ou anciens cadres municipaux, ainsi qu'un ancien responsable d'une filiale de la Lyonnaise des Eaux, pour des faits remontant à la fin des années 1980 et au début des années 1990.
"Les faits sont prescrits et archi-prescrits", a affirmé mercredi Me Olivier Baratelli, l'avocat d'un des accusés. "Ce sont des infractions vieilles de 17 ans et qui ne peuvent même pas exister", a embrayé Me Alain Behr, défenseur d'un autre prévenu, stigmatisant "l'insoutenable légèreté de l'accusation".
"Aucun des huit accusés n'a perçu le moindre franc", a insisté Me Jean-René Farthouat, le défenseur d'un troisième prévenu.
Christian Pierret est poursuivi pour avoir utilisé des fonds récoltés par l'ARDIES (Agence régionale de développement industriel, économique et social), une association para-municipale, afin de rémunérer de façon illégale certains de ses proches collaborateurs au début des années 1990.
L'édile est également accusé d'avoir concédé à des conditions avantageuses le marché public de la distribution et de l'assainissement de l'eau de Saint-Dié à la Lyonnaise des Eaux en échange du paiement des salaires de deux de ses proches collaborateurs par une filiale du groupe.
Le vice-procureur de Nancy avait requis mardi deux ans de prison avec sursis et 30.000 euros d'amende contre Olivier Stasse, l'ancien directeur régional de la Lyonnaise de eaux, aujourd'hui retraité, accusé de corruption active et d'abus de biens sociaux.
 Il a également requis un an avec sursis avec 7.500 euros et 15.000 euros l'amende pour les deux collaborateurs de Christian Pierret salariés par la Sogest. Mais il a demandé la relaxe pour trois des prévenus tout en laissant au tribunal le soin de déterminer la peine du dernier des accusés.

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