Jean-Marie Rausch

jeudi 6 mars 2008 12:00 par JPJ    Metz

mano a mano
avec les "socialo" !


Il tape sur tout ce qui bouge ! Trois points de presse, trois petits déjeuners avec les commerçants,  une quinzaine de réunions  rien qu'à lui seul en une semaine. Jean-Marie Rausch a adopté la stratégie du bulldozer pour arriver coûte que coûte en tête des candidats de droite et du centre au premier tour.

Ça passe ou ça casse : JMR et Noël Jouaville, de plus en plus présent dans le texte comme sur la scène, en ont fait le pari. Le reste de la liste, même s'il est dit " bien s'entendre "  semble un peu  entre parenthèses. Le mano a mano escompté avec les " socialo-communistes " se fera d'hommes à hommes.
Un long communiqué de presse diffusé jeudi dernier pour contrer point par point les 12 engagements du programme de MJ Zimmermann. Une stratégie un peu nouvelle succédant à une  lecture qui était plutôt jusque-là  de balayer  d'un revers de main (ou d'une phrase du type "  je ne vois rien là dedans ")  tout ce qui pouvait être proposé ailleurs. Une traduction du poids pris par Noël Jouaville dans l'équipe JMR. Toujours pas intronisé premier adjoint ou successeur en puissance, l'ancien directeur général des services de la ville n'aime rien tant que de mettre les points sur les i  et les choses à leur place pour provoquer l'adhésion ou l'abdication. Question de nature.

Une conférence de presse vendredi  pour mettre en évidence " la vraie démarche d'anticipation de la politique des déplacements urbains engagée par l'agglomération ". Des choses déjà connues pour certaines, des efforts réels aussi et le prolongement d'une politique devenue volontariste depuis un an. Une nouveauté : celle d'un stationnement gratuit de dix minutes d'ici quelques mois sur toutes les places sur les voiries : " une réponse pratique à tous les petits besoins du quotidien " dira JMR.

démocratie participative
Re-belote lundi : cette fois sur les atouts stratégiques de la ville de Metz, les investissements. Une phrase maladroitement tournée fera croire que le maire sortant veut promouvoir l'emploi au Luxembourg alors qu'il s'agissait avant tout de répondre à son accroissement prévisible et de rechercher un même développement dans le nord lorrain. Les chiffres de la dette et des investissements seront martelés une nouvelle fois. La stabilité fiscale aussi. Sera enfin abordée la politique du logement avec une  phrase savamment tournée par rapport à l'OPAC pour lequel une " redéfinition des politiques est indispensable "... Et pour ces choix JMR est devenu soudain partisan de la démocratie participative. Il s'appuie sur les " nombreuses observations de la population entendues pendant cette campagne " (dix jours, quand même !) pour signifier la sortie programmée de Denis Jacquat accusé de trahison pour être sur la liste Zimmermann. Un Jacquat jusque-là considéré comme l'auteur d'une belle réussite du grand projet de ville à Borny et soudain qualifié de maillon faible.

Griesbeck s'en tire plutôt mieux pour ce qui est des appréciations sur sa présidence de l'OPAC de 1995 à 2001. Elle a plutôt bien tenu le coup... mais pour JMR, la vraie solution c'est encore et toujours lui. " quand je m'occupe de quelque chose ça marche. Regardez Haganis " !
Et la gauche ? Pour l'instant elle a droit au qualificatif repoussoir de socialo-communiste... au handicap attribué de ne pouvoir être théoriquement prendre la présidence de la CA2M.