le boulevard de Trèves
| vendredi 6 juin 2008 17:10 par JD | Metz |
le plus gros projet privé jamais réalisé à Metz.
Il a réussi la reconversion de la Tannerie à Saint-Julien-lès-Metz.
Francis Michel récidive en s’attaquant à un gros morceau :
la « requalification » des bâtiments militaires de part et d’autre du boulevard de Trèves. La caserne Steinmetz et les anciens entrepôts, moulin, magasin à céréales, magasin à farine, boulangerie vont devenir commerces, bureaux, logements, crèche, musée militaire et même –une première en France- une galerie urbaine d’exposition! L’ambition étant de créer dans ces vestiges hérités de la première annexion, un nouveau quartier de vie.
Elle servait d’intendance pour les 25 000 hommes de la garnison. La caserne Steinmetz a été construite pendant la première annexion entre 1875 et 1912 au pied du fort de Bellecroix pour servir de magasin à blé à l’épreuve des bombes. Les militaires ont depuis déserté ce grand paquebot en pierre de Jaumont arrimé en bordure du boulevard de Trèves, mais quelque peu à la dérive. Rachetés par la CA2M, revendus à la ville, la caserne et les entrepôts sont désormais la propriété de la SAS Trèves investissement.
diagnostic préalable
Cette société composée de sept investisseurs locaux s’appuie sur l’expérience et le savoir-faire de la société Manulor, autrement dit Francis Michel.
«Je passais tous les jours devant. C’était triste, monotone et délabré. J’imaginais pourtant qu’on pouvait en faire quelque chose » explique Francis Michel qui a su réaliser à la Tannerie de Saint-Julien une belle reconversion d’un site historique industriel.
« 80 entreprises y sont installées, 900 emplois ont été créés. La mixité des activités en a fait un véritable centre de vie. Et la commune a vu ses recettes multiplées par trois ! »
Dominique Lioger, premier adjoint au maire chargé de l’urbanisme et Thierry Jean en charge du développement économique se sont félicités de ce projet privé, « le plus important jamais réalisé à Metz » en remettant symboliquement le permis de construire à la SAS Trèves investissement. Laquelle a pour mission d’en faire un véritable quartier vivant avec commerces, bureaux et logements. Tout en soignant ce secteur qui est une vraie entrée de ville.
Philippe Panerai, urbaniste (Grand Prix de l’Urbanisme) a établi un diagnostic sur le devenir du site, des propositions d’aménagement.
Concernant le projet architectural, l’architecte des Bâtiments de France a été consulté et a participé à la définition des orientations à prendre pour la réhabilitation des bâtiments.
visibilité exceptionnelle
« Nous connaissons les inconvénients de ce secteur coincé entre voie ferrée où circule le TGV de Luxembourg et le boulevard où passent chaque jour entre 20 000 et 25 000 autos. Mais cela va donner à notre projet une visibilité exceptionnelle. Notre ambition est d’y réaliser quelque chose de beau et de vivant » ajoute Francis Michel. « La mixité sera une clé de réussite. On va y réaliser 92 logements, une galerie marchande de 7 700 mètres carrés, y installer des bureaux, des services, un musée militaire des trois guerres, une crèche pour 80 enfants, 600 places de parking. Notre idée phare est aussi une galerie urbaine exposant des sculptures qui pourrait être couplée avec Pompidou.»
Le pari est osé, mais selon Thierry Jean « Francis Michel est un homme qui réussit ce qu’il fait. » La première tranche, coté Est, qui va coûter entre 30 et 35 millions d’euros, soit la moitié d’un centre Pompidou va commencer. « Il est encore prématuré de chiffrer l’autre tranche. » Après la Tannerie, voici le projet de l’intendance et de l’ancienne boulangerie militaire. Francis Michel a du pain sur la planche !
Et sûrement une pensée pour Noël Jouaville et Jean-Marie Rausch qui avaient contribué à débloquer le dossier.
que va t-on faire ?
patrimoine sauvegardé
Bonne nouvelle pour les défenseurs du patrimoine : 90 % des bâtiments seront conservés. Seule l’ancienne boulangerie (bâtiment F) datant de 1875 et fissurée dès sa construction, sera démolie et sera remplacée par un bâtiment de bureaux avec un parking en sous-sol.
la galerie marchande
La construction neuve d’une tour en verre dans un style très contemporain définira l’entrée principale de la galerie marchande côté voie ferrée : bâtiment B6. La galerie marchande au RDC des bâtiments B1à B6 totalise une surface de 7 700m2 dont 5 491m2 de surface de vente, divisée en cellules modulables.
Les activités envisagées couvriront les secteurs de l’alimentation, de l’équipement de la maison, de l’équipement de la personne et de la culture et des loisirs, des enseignes à forte valeur ajoutée, offrant des produits situés plutôt vers le haut de gamme, ceci afin de répondre en priorité à une demande de proximité et de semi-proximité.
les bureaux
Les bureaux se situent dans le bâtiment A et le premier étage des bâtiments B1 à B6 (côté voie ferrée). Une surélévation en structure verre et acier des bâtiments B3 à B5 est prévue, des patios intérieurs permettront d’éclairer les parties centrales des plateaux de bureau. Les bureaux seront climatisés et bénéficieront du chauffage urbain produit et fourni par l’UEM.
l'artisanat et le service
24 cellules de 70m2 en RDC du bâtiment C seront dévolues à l’artisanat d’art et au commerce de proximité. Afin de favoriser l’artisanat d’art, les cellules seront proposées à un faible coût locatif. Il y aura une garderie d’une capacité de 80 enfants.
l’art au cœur de la ville
La galerie urbaine d’exposition permanente présentera des sculptures monumentales pour les collectivités locales françaises qui souhaitent acquérir des œuvres pour le développement de l’art dans la rue. Le musée militaire : en rdc du bâtiment D et la galerie d’art contemporain : en rdc du bâtiment D ajouteront au volet culturel de projet.
les logements
Le programme de réhabilitation de la caserne Steinmetz comporte un volet logement dont la teneur est la suivante :
52 logements résidentiels meublés ; 28 logements standing de fonction en duplex ; 12 lofts.
le stationnement
600 emplacements de stationnement répartis sur trois parkings.
Il a réussi la reconversion de la Tannerie à Saint-Julien-lès-Metz.
Francis Michel récidive en s’attaquant à un gros morceau :
la « requalification » des bâtiments militaires de part et d’autre du boulevard de Trèves. La caserne Steinmetz et les anciens entrepôts, moulin, magasin à céréales, magasin à farine, boulangerie vont devenir commerces, bureaux, logements, crèche, musée militaire et même –une première en France- une galerie urbaine d’exposition! L’ambition étant de créer dans ces vestiges hérités de la première annexion, un nouveau quartier de vie.
Elle servait d’intendance pour les 25 000 hommes de la garnison. La caserne Steinmetz a été construite pendant la première annexion entre 1875 et 1912 au pied du fort de Bellecroix pour servir de magasin à blé à l’épreuve des bombes. Les militaires ont depuis déserté ce grand paquebot en pierre de Jaumont arrimé en bordure du boulevard de Trèves, mais quelque peu à la dérive. Rachetés par la CA2M, revendus à la ville, la caserne et les entrepôts sont désormais la propriété de la SAS Trèves investissement.
diagnostic préalable
Cette société composée de sept investisseurs locaux s’appuie sur l’expérience et le savoir-faire de la société Manulor, autrement dit Francis Michel.
«Je passais tous les jours devant. C’était triste, monotone et délabré. J’imaginais pourtant qu’on pouvait en faire quelque chose » explique Francis Michel qui a su réaliser à la Tannerie de Saint-Julien une belle reconversion d’un site historique industriel.
« 80 entreprises y sont installées, 900 emplois ont été créés. La mixité des activités en a fait un véritable centre de vie. Et la commune a vu ses recettes multiplées par trois ! »
Dominique Lioger, premier adjoint au maire chargé de l’urbanisme et Thierry Jean en charge du développement économique se sont félicités de ce projet privé, « le plus important jamais réalisé à Metz » en remettant symboliquement le permis de construire à la SAS Trèves investissement. Laquelle a pour mission d’en faire un véritable quartier vivant avec commerces, bureaux et logements. Tout en soignant ce secteur qui est une vraie entrée de ville.
Philippe Panerai, urbaniste (Grand Prix de l’Urbanisme) a établi un diagnostic sur le devenir du site, des propositions d’aménagement.
Concernant le projet architectural, l’architecte des Bâtiments de France a été consulté et a participé à la définition des orientations à prendre pour la réhabilitation des bâtiments.
visibilité exceptionnelle
« Nous connaissons les inconvénients de ce secteur coincé entre voie ferrée où circule le TGV de Luxembourg et le boulevard où passent chaque jour entre 20 000 et 25 000 autos. Mais cela va donner à notre projet une visibilité exceptionnelle. Notre ambition est d’y réaliser quelque chose de beau et de vivant » ajoute Francis Michel. « La mixité sera une clé de réussite. On va y réaliser 92 logements, une galerie marchande de 7 700 mètres carrés, y installer des bureaux, des services, un musée militaire des trois guerres, une crèche pour 80 enfants, 600 places de parking. Notre idée phare est aussi une galerie urbaine exposant des sculptures qui pourrait être couplée avec Pompidou.»
Le pari est osé, mais selon Thierry Jean « Francis Michel est un homme qui réussit ce qu’il fait. » La première tranche, coté Est, qui va coûter entre 30 et 35 millions d’euros, soit la moitié d’un centre Pompidou va commencer. « Il est encore prématuré de chiffrer l’autre tranche. » Après la Tannerie, voici le projet de l’intendance et de l’ancienne boulangerie militaire. Francis Michel a du pain sur la planche !
Et sûrement une pensée pour Noël Jouaville et Jean-Marie Rausch qui avaient contribué à débloquer le dossier.
que va t-on faire ?
patrimoine sauvegardé
Bonne nouvelle pour les défenseurs du patrimoine : 90 % des bâtiments seront conservés. Seule l’ancienne boulangerie (bâtiment F) datant de 1875 et fissurée dès sa construction, sera démolie et sera remplacée par un bâtiment de bureaux avec un parking en sous-sol.
la galerie marchande
La construction neuve d’une tour en verre dans un style très contemporain définira l’entrée principale de la galerie marchande côté voie ferrée : bâtiment B6. La galerie marchande au RDC des bâtiments B1à B6 totalise une surface de 7 700m2 dont 5 491m2 de surface de vente, divisée en cellules modulables.
Les activités envisagées couvriront les secteurs de l’alimentation, de l’équipement de la maison, de l’équipement de la personne et de la culture et des loisirs, des enseignes à forte valeur ajoutée, offrant des produits situés plutôt vers le haut de gamme, ceci afin de répondre en priorité à une demande de proximité et de semi-proximité.
les bureaux
Les bureaux se situent dans le bâtiment A et le premier étage des bâtiments B1 à B6 (côté voie ferrée). Une surélévation en structure verre et acier des bâtiments B3 à B5 est prévue, des patios intérieurs permettront d’éclairer les parties centrales des plateaux de bureau. Les bureaux seront climatisés et bénéficieront du chauffage urbain produit et fourni par l’UEM.
l'artisanat et le service
24 cellules de 70m2 en RDC du bâtiment C seront dévolues à l’artisanat d’art et au commerce de proximité. Afin de favoriser l’artisanat d’art, les cellules seront proposées à un faible coût locatif. Il y aura une garderie d’une capacité de 80 enfants.
l’art au cœur de la ville
La galerie urbaine d’exposition permanente présentera des sculptures monumentales pour les collectivités locales françaises qui souhaitent acquérir des œuvres pour le développement de l’art dans la rue. Le musée militaire : en rdc du bâtiment D et la galerie d’art contemporain : en rdc du bâtiment D ajouteront au volet culturel de projet.
les logements
Le programme de réhabilitation de la caserne Steinmetz comporte un volet logement dont la teneur est la suivante :
52 logements résidentiels meublés ; 28 logements standing de fonction en duplex ; 12 lofts.
le stationnement
600 emplacements de stationnement répartis sur trois parkings.
