il a un blog !

mercredi 4 février 2009 16:00 par la Semaine Numérique    

Richard Schafer

Sûrement pas comme il l'affirme dans son tout nouveau blog personnel "parce que la censure existe aussi dans l'hebdo la Semaine" mais parce que probablement sa production est trop copieuse pour nos pages, Richard Schafer se lance dans l'aventure virtuelle au travers de la publication d'un blog.
Nous vous invitons à le découvrir et découvrir le "surplus" de sa production graphique et artistique.



un trait noir… clair !
Il a un tête de gamin effronté mais ses yeux sont aussi pleins de tendresse que de malice. Il râle et il rigole.Aimerait que les choses aillent parfois plus vite,que les choses soient moins compliquées et les gens moins tordus. Le crayon lui brûle les doigts et la passion de créer le consume.

Richard Schafer s’exprime chaque semaine dans nos colonnes. Pas de sombres desseins même si son trait est parfois noir. Il cherche simplement à éclairer à sa façon. A vous faire rire ou à vous faire grimacer. Le juste milieu ? ce n’est pas son truc. Il ne supporte pas ce qui est tiède !

toute une histoire
Speedi Richie Nylon… Si vous n’êtes pas un obsédé des signatures sur les campagnes de publicité il y a fort à parier que ce nom ne vous dise rien. Si ce n’est qu’il est bizarre. C’est pourtant l’appellation du studio de création graphique créé il y a quelques années par Richard Schafer vite rejoint par un ami. Et aujourd’hui par dix autres équipiers. Un nom qui est tout un programme et résume l’histoire du bonhomme.

Né dans la région de Saint-Avold il y a 38 ans Richard Schaefer a commencé par faire un DUT de Génie Chimique. Sérieux, ça et au moins, ça vous donne un métier ! Le petit gamin qui depuis l’âge de 5 ans passe son temps à dessiner, au point de se créer sa petite bulle dans laquelle il découvre et alimente ses passions, qui rêve d’être réalisateur de cinéma, qui fabrique des machines et des constructions dès qu’il a un fil et un morceau de bois se rend compte que ce n’est pas sa vie. Alors il bifurque. Direction Epinal et son école des beaux arts dans laquelle il se jette comme un affamé.

pas si vite Richie
Il court, de dessin en sculpture, de film en créations… Dans un milieu où il est de bon ton de ne pas trop se presser, il court encore et toujours. Eternel pressé. Le surnom de speedy l’attend au coin d’un couloir et ne quittera plus guère. Speedy Richie, c’est lui. Comme il a gardé de son enfance quelques expressions bien de chez lui, notamment celle qui consiste à parler de sac en nylon quand d’autres disent tout simplement plastique, speedi richie… nylon est né.

Epinal ce sera aussi la rencontre avec les médias. Celle d’un journaliste d’Arte intéressé par ses dessins, la force et l’immédiateté de son trait. Richard interviendra en direct sur l’antenne, dessine à vif pour l’émission Transit, rentre dans la revue de presse. Il rentre aussi à Metz après ses études. Pour le service qu’il ne fera pas. Objecteur de conscience… Du coup il passera un petit bout de temps à la MJC des Quatre Bornes à Metz. Il dessine pour RTL 9 lors de l’émission galaxie… crée sa boite à 25 ans. Fait la connaissance de quelqu’un qui travaille pour une discothèque en Moselle Est et « écrit d’une façon sublime ». Le duo Gerval Schafer était né… Speddi Richie Nylon se lance et décroche la création pour l’exposition de prestige de la Toison d’or qui correspond à l’ouverture du château de Malbrouck !

C’est la naissance de La Semaine qui lui permet de renouer avec le dessin de presse. « Sans formalisme ». Une rencontre, une envie, une opportunité, un espace. Une proposition comme ça. Un premier dessin sur les sculptures insectes d’Adami sur la place d’Armes à Metz en mai 2005. Puis celui des PV pour « Metz ville verte »… Il est parfois insupportable, mais dans l’ensemble ça fait du bien. Schafer s’installe. Depuis lors, les jeudi matins sur sa messagerie les avis des copains affluent. « je n’avais jamais vécu ce type de retour sur mes productions car la télévision ne le favorise pas ».

Son objectif quand il dessine ? : « je veux qu’on éclate de rire ou qu’on soit mécontent… pas indifférent ou poliment amusé ». Il comprend que les éditeurs soient parfois plus pondérés que lui… « mais moi je ne suis pas là pour ça. Quand on dit presse on dit neutralité ou juste milieu. Moi pas pas.Mes dessins m’engagent. Ils doivent servir à quelque chose, faire réagi ». Les interdits de La Semaine, c’est à dire ceux qui ne sont pas passés dans ces colonnes tout simplement parce que l’offre était multiple ont fait l’objet d’une publication. Les personnages préférés de Richard Schafer ? Sur Metz Jean-Marie Rausch bien sûr. « C’est un personnage de bd en soi. Il a un charisme véritable même s’il n’est pas précisément beau ». D’autres sont intéressants aussi. « Nathalie Griesbeck, Dominique Gros, Philippe Leroy »… Son rêve « faire un libre avec Jean-Marie Pelt ». Quelque chose de choc pour provoquer la prise de conscience. On ne se change pas !

Nous vous invitons à découvrir ce blog personnel.