Ford en fête

dimanche 16 novembre 2008 08:30 par JB    

la nouvelle Fiesta.

La nouvelle génération de Fiesta dispose d’encore plus d’atouts pour venir chatouiller les reines de la catégorie en France et en Europe. Le constructeur a marqué des points sur un segment qui se porte – encore - bien.

La nouvelle Fiesta succède à celle apparue au début de 2002 et retouchée en 2006. Elle s’inscrit dans le segment le plus concurrentiel du marché européen et le plus important en France puisqu’il représente 35 % des immatriculations de voitures neuves. Tiré vers le haut par le bonus-malus écologique, ce segment B des petites polyvalentes a progressé de 11 % sur les 7 premiers mois de l’année. Sur cette période, l’ancienne Fiesta a particulièrement brillé avec des ventes en hausse de 30 % la plaçant  en tête des importées de la catégorie.

La nouvelle Fiesta succède à celle apparue au début de 2002 et retouchée en 2006. Elle s’inscrit dans le segment le plus concurrentiel du marché européen et le plus important en France puisqu’il représente 35 % des immatriculations de voitures neuves. Tiré vers le haut par le bonus-malus écologique, ce segment B des petites polyvalentes a progressé de 11 % sur les 7 premiers mois de l’année. Sur cette période, l’ancienne Fiesta a particulièrement brillé avec des ventes en hausse de 30 % la plaçant  en tête des importées de la catégorie.

La sixième génération de Fiesta, née en 1976, nous montre qu’elle n’a visiblement pas envie de s’assagir comme pourrait le laisser supposer son âge un peu plus que trentenaire. Il faut dire qu’elle peut se le permettre avec le succès qu’elle remporte sur la scène européenne. Il n’y a pas si longtemps, en 2005, la Ford Fiesta était la voiture la plus vendue sur le vieux continent derrière la vieillissante Peugeot 206. Et ça, prendre des rides la Fiesta ne le veut pas ! Du coup elle se montre particulièrement sexy dans sa nouvelle version. Dessinée avec beaucoup de dynamisme, la Fiesta séduit par son design affirmé et en dépit de quelques centimètres pris ici et là (3 en longueur et en largeur, 1,5 en hauteur) elle ne semble pour autant pas trop lourde.

A l’avant, la Ford se pare de nouveaux blocs optiques, boucliers et calandre au milieu de laquelle trône l’ovale bleu de Ford, qui lui donnent un petit coup de jeune et surtout créent un lien fort et évident avec les autres modèles de la marque. La partie arrière demande peut-être un certain temps d’adaptation. La tonalité  extérieure se retrouve dans le dessin de la planche de bord, où la partie centrale, peut-être un poil trop futuriste, risque ne pas plaire à tout le monde, tout comme  la qualité de certains matériaux, un peu trop légère parfois. Voilà pour les bémols car dans l’ensemble l’habitacle est bien conçu et la position de conduite donne satisfaction y compris aux conducteurs de grandes tailles.
Tout comme pour l’extérieur, les coloris intérieurs jouent un rôle aussi primordial que la forme dans la personnalité de la Fiesta. La gamme se compose de cinq finitions, de l'Ambiente à la Trend en passant par la finition Ghia luxueuse, la Titanium et la Sport. Chaque finition présente un tableau de bord contrasté conçu pour correspondre à la palette des coloris extérieurs.Les associations sont plutôt réussies.

une bonne note en conduite
Fabriquée en Allemagne, en Espagne, au Mexique et en Chine, la nouvelle Fiesta est la première de la lignée depuis ses débuts à vouloir embrasser une carrière internationale. Commercialisée  sur les cinq continents avec l’envie de plaire à tous, elle adopte pour ces raisons le Kinetic Design des autres modèles de la marque, S-Max, Mondéo et Kuga.
Comme la seconde génération de Mazda2 dont elle partage la plate-forme, la nouvelle Fiesta est plus  légère puisqu’à gabarit constant ou presque elle pèse 40 kg de moins que la précédente avec 13 kg d’isolants phoniques et d’équipement supplémentaires. Malgré cette cure d’amaigrissement elle revendique une rigidité en torsion supérieure de 10%.  Bien entendu cette chasse au surpoids profite avant tout à la consommation, en très légère baisse, et surtout à l’agrément de conduite avec des accélérations en progrès.

En essence la palette de motorisations est variée avec le 1.25 disponible en 60 chevaux ou 82 ch,  jusqu’au nouveau 1.6 Ti-VCT 120 ch, en passant par le 1.4 96 ch. Cette dernière motorisation est la seule à proposer une alternative en boîte automatique. Le plus puissant des moteurs essence séduit par sa vivacité (0 à 100 km/h en environ 10 secondes), sa relative discrétion et des consommations modérées (5,9 l/100 en cycle mixte normalisé contre 6,6 l à l’ancienne Fiesta 1.6 de 100 ch). En diesel deux motorisations sont proposées ; 68 et 90 chevaux. Prendre la route au volant de la Fiesta est donc plutôt plaisant car cette petite est correctement insonorisée et sait se montrer douce en direction et particulièrement confortable.

Ford Fiesta à partir de 12 200 euros