le chaud et le froid
jeudi 2 octobre 2008 08:00 par JPJ | Metz |
Aujourd’hui
même le Républicain Lorrain change de formule et la présentation
de son journal avec une petite « révolution » puisque ce sont les
informations dites générales et le sport qui ouvriront le quotidien. C’est
le deuxième cahier qui sera entièrement consacré aux locales. Le monde
à l’envers pour les habitués mais ce sera désormais le RL à l’endroit
! Ce principe de cahiers affectés plus précisément à un type d’information
est celui qui existe déjà dans un certain nombre de quotidiens, notamment
en Alsace. Cet ordre là-aussi.
Pourquoi vous dire ça ? Parce que nous avons l’habitude de vous parler de ce qui se passe dans les médias en général et dans la grande maison voisine en particulier.
Pourquoi vous dire ça ? Parce que nous avons assisté il y a quelques jours à une conférence de Pierre Wicker, directeur du RL au club du Technopôle. Pas grand monde malgré un titre alléchant sur les coulisses d’un quotidien. Un début un peu plat avec une évocation du quotidien ex-familial. Son histoire et ses caractéristiques par celui qui, paradoxalement, devait peut-être le moins bien les connaître dans la salle. Plus intéressante a été la partie consacrée à l’évolution des derniers mois… A cet «auto-licenciement du quart des journalistes qui a fait, selon Pierre Wicker perdre une partie de sa compétence et même de son âme à la rédaction. Le nouveau chef des informations messines souriait un peu jaune …. Des lourdeurs sociales aussi. De ces rotatives qui sont aujourd’hui anciennes ( 1979) mais ne vieillissent pas parce qu’elles ne sont utilisées que quatre à six heures par nuit… De cette panne de l’an dernier qui avait valu au quotidien d’être en partie imprimé au Luxembourg et non pas à l’Est Républicain où des raisonnements simplistes voudraient voir une complémentarité technique. Pas un mot par contre, ni même une réponse, sur les raisons stratégiques qui ont poussé le Crédit Mutuel à investir massivement dans une presse réputée peu rentable. Et enfin, morceau de bravoure, la présentation de ce pari que constitue la création d’une nouvelle formule du quotidien alliant le chaud et le froid.
Le chaud et le froid… Venant de la part de son vaillant voisin, la Semaine avait jusqu’ici plutôt connu le froid ordinaire… ou la chaleur des attaques les plus vicieuses et les plus stupides au cours de nos premiers mois. Puisqu’il fallait « que nous disparaissions » et que « la guerre était déclarée » tous les moyens étaient bons. Ca s’est un peu arrangé du moins en surface même si les chantages semblent viscéralement attachés aux discours des moyens chefs en tous genre. Aujourd’hui le chaud et le froid dont je vous parle ne sont plus tellement à notre destination mais sont liés à la fabrication du quotidien lui-même . Un cahier chaud, le premier, celui des Info générales, région, sports, TV et météo qui sera imprimé au cœur de la nuit. Un froid ou tiède pour les locales en espérant que les lecteurs ne le sentent pas trop.
Pourquoi vous dire ça ? Parce qu’en sortant de la conférence, l’autre jour, Pierre Wicker m’a dit : « Tiens puisque vous paraissez le jour de notre changement de formule, vous pourriez nous donner un coup de main en en parlant » . Etait-ce du lard ou du cochon, du froid ou du chaud ? En tous cas, nous, on vous l’a dit ! C’est parfois drôle la vie…
retrouver les précédents édito ...
outous les éditos ...
Pourquoi vous dire ça ? Parce que nous avons l’habitude de vous parler de ce qui se passe dans les médias en général et dans la grande maison voisine en particulier.
Pourquoi vous dire ça ? Parce que nous avons assisté il y a quelques jours à une conférence de Pierre Wicker, directeur du RL au club du Technopôle. Pas grand monde malgré un titre alléchant sur les coulisses d’un quotidien. Un début un peu plat avec une évocation du quotidien ex-familial. Son histoire et ses caractéristiques par celui qui, paradoxalement, devait peut-être le moins bien les connaître dans la salle. Plus intéressante a été la partie consacrée à l’évolution des derniers mois… A cet «auto-licenciement du quart des journalistes qui a fait, selon Pierre Wicker perdre une partie de sa compétence et même de son âme à la rédaction. Le nouveau chef des informations messines souriait un peu jaune …. Des lourdeurs sociales aussi. De ces rotatives qui sont aujourd’hui anciennes ( 1979) mais ne vieillissent pas parce qu’elles ne sont utilisées que quatre à six heures par nuit… De cette panne de l’an dernier qui avait valu au quotidien d’être en partie imprimé au Luxembourg et non pas à l’Est Républicain où des raisonnements simplistes voudraient voir une complémentarité technique. Pas un mot par contre, ni même une réponse, sur les raisons stratégiques qui ont poussé le Crédit Mutuel à investir massivement dans une presse réputée peu rentable. Et enfin, morceau de bravoure, la présentation de ce pari que constitue la création d’une nouvelle formule du quotidien alliant le chaud et le froid.
Le chaud et le froid… Venant de la part de son vaillant voisin, la Semaine avait jusqu’ici plutôt connu le froid ordinaire… ou la chaleur des attaques les plus vicieuses et les plus stupides au cours de nos premiers mois. Puisqu’il fallait « que nous disparaissions » et que « la guerre était déclarée » tous les moyens étaient bons. Ca s’est un peu arrangé du moins en surface même si les chantages semblent viscéralement attachés aux discours des moyens chefs en tous genre. Aujourd’hui le chaud et le froid dont je vous parle ne sont plus tellement à notre destination mais sont liés à la fabrication du quotidien lui-même . Un cahier chaud, le premier, celui des Info générales, région, sports, TV et météo qui sera imprimé au cœur de la nuit. Un froid ou tiède pour les locales en espérant que les lecteurs ne le sentent pas trop.
Pourquoi vous dire ça ? Parce qu’en sortant de la conférence, l’autre jour, Pierre Wicker m’a dit : « Tiens puisque vous paraissez le jour de notre changement de formule, vous pourriez nous donner un coup de main en en parlant » . Etait-ce du lard ou du cochon, du froid ou du chaud ? En tous cas, nous, on vous l’a dit ! C’est parfois drôle la vie…
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