Un joli sac à dos pour la rentrée

Un peu plus d'un an après la berline, et quelques mois après le coupé-cabriolet, la famille 207 enregistre une nouvelle naissance. Cette fois c'est la déclinaison break, SW, qui fait l'actualité.



Cette 207 SW accélère sérieusement le rythme de construction de la gamme 207. Quinze mois seulement séparent le lancement de la berline de la version break, contre 40 mois de délai à l'époque de la gamme 206. Aujourd'hui, la 207 se décline en berline 3 et 5 portes, en coupé-cabriolet, en version sportive (RC) et donc en break. L'ambition pour la nouvelle venue est de faire aussi bien que sa devancière, qui, dès sa première année de pleine production (2003) s'était hissée au sommet des ventes de son segment en France et en Europe. Dans les meilleurs moments, la production de 206 SW pesait jusqu'à 10% de la production de la gamme 206.

Produite à Poissy, site qui lui est dédié, la nouvelle 207 break s'inspire bien évidemment du style extérieur et de la dynamique de la berline. Pas question de toucher à la face avant, commune à toutes les 207, pour cette déclinaison qui emprunte à l'arrière les canons de beauté déjà vus sur le break 407. Les designers, qui ne reculent jamais devant l'utilisation de métaphores pour définir leurs oeuvres, parlent ici de " muscles fuselés " et même de " rubis " pour les feux arrière. Entièrement rouges, à glace lisse, ils prennent naissance loin sur les flancs et donnent, c'est vrai, un bel aspect à l'ensemble. De là à faire référence à des pierres précieuses…

Une 207 qui monte le volume
Ce qui importe le plus dans un break, c'est bien entendu sa capacité de chargement. Comparée à la 206 SW, cette 207 affiche une longueur totale de 4,15 m soit 12 cm de mieux. Un gain exclusivement situé sur le porte-à-faux arrière. La 207 SW est aussi un peu plus large et plus haute que sa devancière. A l'intérieur, ces dimensions en hausse profitent à la fois aux passagers et aux bagages. Grâce à la forme particulière du toit et à sa retombée plus lointaine que sur la berline, l'habitacle est plus spacieux. Devant, le conducteur et son voisin profitent de 17 mm en plus, tandis que les passagers arrière apprécient la nouvelle implantation des assises qui apporte un progrès sensible par rapport à la berline (+24 mm). Dans le coffre, pourvu de tous les équipements nécessaires à un transport sans encombre (anneaux d'arrimage, crochets, filet de retenue pour les bagages ou un bidon, sangle etc.), le plancher plat recèle de petits espaces de rangement bien pratiques. Au total, le volume de chargement est de 337 dm3, banquette arrière en place. Il passe à 1 258 dm3 en rabattant les sièges et permet de loger des objets mesurant jusqu'à 1,70 m. Très pratique, le basculement de la banquette qui s'effectue sans effort d'une seule main et la lunette arrière ouvrable séparément du hayon.

Essence ou diesel ?
les deux ont des qualités ...



Non disponible sur la 206 SW, le toit panoramique en verre l'est désormais sur cette 207. En option sur le premier niveau Trendy, il est proposé de série sur le niveau Premium. Côté moteurs le choix est plus large avec pour le lancement cinq motorisations disponibles. Trois essence, dont un en boîte automatique, et deux diesel HDI. Selon les prévisions faites par les hommes du marketing Peugeot, la 207 SW devrait s'écouler à 44% en version essence. A noter que dans cette catégorie, le moteur de 95 chevaux, baptisé 1,4l VTi a été développé en partenariat avec BMW dont la renommée n'est plus à faire en matière de belles mécaniques essence. Pour les diesel (90 et 110 chevaux), ils s'inscrivent dans la lignée des productions du groupe PSA avec un filtre à particules de série pour le plus puissant des deux. Concernant le comportement dynamique, le sac à dos de cette 207 SW ne change pas grand chose par rapport aux sensations ressenties au volant d'une 207 berline. Sauf que pour les essais, Peugeot n'avait pas rempli le coffre de fournitures scolaires.