laguna Coupé
| lundi 10 novembre 2008 08:30 par JB |
se faire une
place au soleil.
La nouvelle Laguna Coupé possède de nombreux atouts et un caractère bien affirmé. Suffisant pour combler le déficit de la marque sur le segment du haut de gamme et concurrencer les Audi A5 et BMW Série 3 ?
« On peut afficher sa réussite autrement » : la signature publicitaire de la campagne d’affichage 4x3 de la Laguna Coupé est on ne peut plus explicite… Avec ce nouveau modèle au tempérament sportif, la marque au Losange renoue avec le coupé haut de gamme et ambitionne de grappiller des parts de marché aux références allemandes (Audi A5 et BMW Série 3) et italiennes (Alfa Brera) du genre.
Pourquoi décliner une berline – la Laguna III - qui n’a pas soulevé un enthousiasme débordant en raison de lignes trop consensuelles ? Réponse de Guillaume Gosselin, directeur du marketing Renault France : « Depuis le début de l’année, les ventes de coupés ont augmenté de 30 %. C’est un marché très sensible à la nouveauté. Personne ne sait combien de temps cela durera mais jusqu’à nouvel ordre, l’arrivée d’un nouveau modèle s’accompagne systématiquement d’une augmentation de la demande ».
Voilà donc que par un hasard du calendrier, Renault lance un de ses modèles les plus ambitieux de ces dernières années alors qu’un plan de chômage technique touche plusieurs de ses usines… Car le coupé du constructeur français ne manque pas d’atouts pour rivaliser avec les productions d’Outre-Rhin. Esthétiquement tout d’abord : oubliée la fadeur de sa grande sœur, Laguna Coupé offre des lignes raffinées et intemporelles. Certes, l’ensemble manque quelque peu d’agressivité et la grille de calandre fait un peu « coupe-frite » mais si l’on excepte ces deux bémols, l’effet général est plutôt réussi. Certains lui trouvent même un air d’Aston Martin pour sa face arrière. Joli compliment…
À l’intérieur, c’est du trait pour trait avec la berline. Cela manque sans doute de distinction pour un modèle haut de gamme mais les deux bavaroises présentent les mêmes économies d’échelle. Là où le coupé français marque des points, c’est en termes d’habitabilité. À peine plus court que la berline, il permet d’accueillir assez confortablement quatre personnes.
quatre roues directrices…
Après ces premières impressions positives, l’heure est venue d’avaler quelques kilomètres de bitume au volant de la belle. Et là, on se prend une bonne claque. Le modèle testé dispose d’un moteur V6 dCi de 3 litres développant 235 chevaux. Fabriquée en France, à Cléon, cette nouveauté arrive à point pour remplacer l’antique V6 d’origine Isuzu et prépare le terrain pour l’avenir en anticipant la norme de dépollution Euro 5. Renault le considère par ailleurs comme la future référence en matière de performances dynamiques, de plaisir et de silence de fonctionnement… Les sensations de conduite sont accentuées par une seconde innovation en exclusivité sur le segment et qui donne une autre dimension au coupé français : les 4 roues directrices 4Control. Conçu pour « rendre une traction presque aussi plaisante à piloter qu’une propulsion », le système décuple le plaisir de conduite et Laguna Coupé enroule les virages avec une aisance rare tout en se montrant extrêmement maniable en manœuvres. Attention cependant, tous les modèles n’en sont pas équipés et il faudra débourser 2 000 € supplémentaires pour en apprécier les qualités.
Autre atout de la sportive made in France, son large choix de motorisations. Pas moins de huit déclinaisons sont en effet proposées, depuis le 4 cylindres (150 ch) au tout nouveau V6 (235 ch). De quoi répondre, c’est du moins ce qu’espère la marque, à toutes les envies.
Reste qu’en voulant se hisser au niveau des Allemandes, Renault tente un pari osé. Même si elle n’a pas franchement à rougir de la comparaison avec la concurrence germanique et italienne, Laguna Coupé s’affiche à des tarifs élevés. La clientèle sera-t-elle prête à investir parfois plus de 40 000 € dans une voiture marquée du Losange alors qu’à ces prix, les A5, Série 3 coupé et Alfa Brera sont à portée de bourse ? Peut-on afficher sa réussite en pilotant une Renault, aussi réussie soit-elle, quand Audi et BMW occupent depuis des années le terrain ? Les réticences des automobilistes à acheter français quand il s’agit d’un haut de gamme peuvent-elles être vaincues ? Telles sont quelques-unes des questions auxquelles Laguna Coupé devra répondre…
tarifs : à partir de 31 900 €.
La nouvelle Laguna Coupé possède de nombreux atouts et un caractère bien affirmé. Suffisant pour combler le déficit de la marque sur le segment du haut de gamme et concurrencer les Audi A5 et BMW Série 3 ?
« On peut afficher sa réussite autrement » : la signature publicitaire de la campagne d’affichage 4x3 de la Laguna Coupé est on ne peut plus explicite… Avec ce nouveau modèle au tempérament sportif, la marque au Losange renoue avec le coupé haut de gamme et ambitionne de grappiller des parts de marché aux références allemandes (Audi A5 et BMW Série 3) et italiennes (Alfa Brera) du genre.
Pourquoi décliner une berline – la Laguna III - qui n’a pas soulevé un enthousiasme débordant en raison de lignes trop consensuelles ? Réponse de Guillaume Gosselin, directeur du marketing Renault France : « Depuis le début de l’année, les ventes de coupés ont augmenté de 30 %. C’est un marché très sensible à la nouveauté. Personne ne sait combien de temps cela durera mais jusqu’à nouvel ordre, l’arrivée d’un nouveau modèle s’accompagne systématiquement d’une augmentation de la demande ».
Voilà donc que par un hasard du calendrier, Renault lance un de ses modèles les plus ambitieux de ces dernières années alors qu’un plan de chômage technique touche plusieurs de ses usines… Car le coupé du constructeur français ne manque pas d’atouts pour rivaliser avec les productions d’Outre-Rhin. Esthétiquement tout d’abord : oubliée la fadeur de sa grande sœur, Laguna Coupé offre des lignes raffinées et intemporelles. Certes, l’ensemble manque quelque peu d’agressivité et la grille de calandre fait un peu « coupe-frite » mais si l’on excepte ces deux bémols, l’effet général est plutôt réussi. Certains lui trouvent même un air d’Aston Martin pour sa face arrière. Joli compliment…
À l’intérieur, c’est du trait pour trait avec la berline. Cela manque sans doute de distinction pour un modèle haut de gamme mais les deux bavaroises présentent les mêmes économies d’échelle. Là où le coupé français marque des points, c’est en termes d’habitabilité. À peine plus court que la berline, il permet d’accueillir assez confortablement quatre personnes.
quatre roues directrices…
Après ces premières impressions positives, l’heure est venue d’avaler quelques kilomètres de bitume au volant de la belle. Et là, on se prend une bonne claque. Le modèle testé dispose d’un moteur V6 dCi de 3 litres développant 235 chevaux. Fabriquée en France, à Cléon, cette nouveauté arrive à point pour remplacer l’antique V6 d’origine Isuzu et prépare le terrain pour l’avenir en anticipant la norme de dépollution Euro 5. Renault le considère par ailleurs comme la future référence en matière de performances dynamiques, de plaisir et de silence de fonctionnement… Les sensations de conduite sont accentuées par une seconde innovation en exclusivité sur le segment et qui donne une autre dimension au coupé français : les 4 roues directrices 4Control. Conçu pour « rendre une traction presque aussi plaisante à piloter qu’une propulsion », le système décuple le plaisir de conduite et Laguna Coupé enroule les virages avec une aisance rare tout en se montrant extrêmement maniable en manœuvres. Attention cependant, tous les modèles n’en sont pas équipés et il faudra débourser 2 000 € supplémentaires pour en apprécier les qualités.
Autre atout de la sportive made in France, son large choix de motorisations. Pas moins de huit déclinaisons sont en effet proposées, depuis le 4 cylindres (150 ch) au tout nouveau V6 (235 ch). De quoi répondre, c’est du moins ce qu’espère la marque, à toutes les envies.
Reste qu’en voulant se hisser au niveau des Allemandes, Renault tente un pari osé. Même si elle n’a pas franchement à rougir de la comparaison avec la concurrence germanique et italienne, Laguna Coupé s’affiche à des tarifs élevés. La clientèle sera-t-elle prête à investir parfois plus de 40 000 € dans une voiture marquée du Losange alors qu’à ces prix, les A5, Série 3 coupé et Alfa Brera sont à portée de bourse ? Peut-on afficher sa réussite en pilotant une Renault, aussi réussie soit-elle, quand Audi et BMW occupent depuis des années le terrain ? Les réticences des automobilistes à acheter français quand il s’agit d’un haut de gamme peuvent-elles être vaincues ? Telles sont quelques-unes des questions auxquelles Laguna Coupé devra répondre…
tarifs : à partir de 31 900 €.
