modem

lundi 15 octobre 2007

pas contre Nathalie Griesbeck  mais à sa place

Fatigués d'attendre que Nathalie Griesbeck, présidente du Modem en Moselle, dévoile ses projets et ambitions pour les municipales, trois cadres du parti, Juliane Bir, Thierry Jean et Stéphane Martalié ont choisi de passer à l'action sans sa bénédiction.

Nathalie Griesbeck l'a annoncé publiquement : elle a pris sa décision pour les municipales ! Laquelle ? Personne ne le sait. Y compris ses proches au sein de la petite famille du Modem. "Même l'exécutif départemental et ses collaborateurs les plus fidèles ne sont pas informés" confient Juliane Bir et Stéphane Martalié. "Je l'ai interpellée à plusieurs reprises, y compris par courrier, mais Nathalie Griesbeck ne souhaite pas engager le débat et interdit les prises de position " ajoute Thierry Jean.  

Silence. Mais le temps passe. D'autant plus vite quand il convient de se faire remarquer dans l'ombre des mammouths. Aussi, en l'absence de positionnement de leur leader, le trio passe-t-il à l'action. Et sa démarche est claire : se rapprocher des socialistes pour construire un programme municipal  en commun, dès le premier tour. Un décision qui n'est pas une surprise. Elle s'avère conforme à l'une des (multiples) orientations données par François Bayrou qui a  souligné les valeurs communes et les positions convergentes Modem-PS en matière de justice sociale, de croissance ou bien encore en ce qui concerne la dette. " Pour moi, il n'est d'ailleurs pas concevable de faire alliance avec un maire UMP qui en est à son sixième mandat. Il faut du renouvellement " insiste Stéphane Martalié.

"Et peu importe le candidat choisi par les militants PS" avance le trio qui se défend de vouloir influencer le vote des militants PS. Et cela même si l'étroitesse des relations qui unissent Thierry Jean et Richard Lioger au sein de la " bande des quatre " qu'ils composent avec Daniel Bory (PC) et René Darbois (Verts) n'échappera à personne. Pas plus que les positions de Pierre Bertinotti qui a voté contre le traité de constitution. "Il a voté non, j'ai voté oui mais ce n'est pas une décision qui pèse sur des élections municipales " affirme Juliane Bir.


Les militants proches du centre-gauche
Si on imagine aisément que les négociations ont déjà débuté en coulisses avec les trois candidats Pierre Bertinotti, Richard Lioger et Dominique Gros, la prise de langue officielle se fera donc dès le candidat PS connu, au lendemain du 19 octobre (ou du 25 en cas de second tour). "Nous allons lui proposer de travailler avec lui sur un projet commun. Des idées force que nous présenterons le moment venu " résume Juliane Bir. Dans leur besace : des idées mais aussi des suffrages qu'ils estiment autour de 10-12%, et le soutien actif des militants Modem. " 30% sont d'ores et déjà prêts à nous suivre" précise l'un d'eux. Peut-être plus encore. " Lorsque le Modem a été créé en 2002, il y avait deux catégories d'adhérents les élus et les militants. Les premiers ont rejoint l'UMP ou le Nouveau Centre. Ceux qui restent sont de sensibilité centre-gauche " précise Stéphane Martalié. En revanche, impossible de savoir combien ils sont.

En contrepartie de cela, les trois cadres du Modem souhaitent " avoir les moyens d'agir pour Metz ". Autrement dit, ils entendent figurer en bonne place sur la liste commune PS-Modem.  

Et Nathalie Griesbeck dans tout cela. " On verra bien. Soit elle souscrit à notre démarche, et du même coup affiche sa fidélité à François Bayrou. Auquel cas nous lui demanderons de nous exposer son projet et son choix quant aux mandats qu'elle compte conserver le cas échéant pour éviter un éventuel cumul. Soit elle choisit de se rapprocher de Jean-Marie Rausch et alors nous en référerons à François Bayrou qui décidera " souligne Thierry Jean. " Nous n'en sommes pas là " modère un proche du trio "il ne s'agit pas d'agir contre Nathalie Griesbeck mais à la place de Nathalie Griesbeck ! Notre démarche est collective et nous agissons selon nos convictions. Le Modem en sera peut-être fragilisé mais les moments de fondation sont toujours les plus durs".

Nathalie Griesbeck : pendant ce temps-là, nous on travaille !
Elle annoncera à la fin de ce mois si elle est candidate ou non à la mairie de Metz. Nathalie Griesbeck veut rester maîtresse de son calendrier. "  Pour l'instant nous travaillons avec des groupes qui vont parfois jusqu'à 80 personnes sur les différents sujets messins. Je regrette que les trois personnes dont il s'agit ne participent précisément pas à ces réunions ".

Dénonçant ce qu'elle ressent comme des ambitions personnelles, Nathalie Griesbeck redit sa volonté de travailler avec des personnes ayant des sensibilités de centre droit comme de centre gauche.
Ce qu'elle continue à exclure ? "  de figurer sur une liste avec Jean Marie Rausch à cause de son exercice méprisant de la démocratie ".
Ce qu'elle peut déjà dire ? "  si je me présente et que je suis élue je quitterai mon mandat de députée européen pour me consacrer entièrement à Metz ".

Grand oral du PS : on en parle !
Lioger, Bertinotti et Gros ont passé leur premier grand oral le 5 octobre dernier face aux militants du PS. Un peu plus d'une centaine de militants, sur 600, avaient fait le déplacement pour l'occasion.

Les instances dirigeantes du parti ayant décidé d'en interdire l'accès, impossible de préciser ce qu'il c'est dit deux heures durant. Mais en recoupant les commentaires de plusieurs participants, voilà ce que l'on peut retenir.
La méthode. Chacun des trois candidats à l'investiture a eu dix minutes pour se présenter, puis dix autres pour expliquer sa vision de la gouvernance, autrement dit la façon dont il compte notamment organiser les rapports entre les élus et les citoyens. Le reste du temps a été consacré à des échanges avec la salle.
Dominique Gros aurait fait un vrai discours " en parlant avec son cœur et sincérité ". Selon différentes sources, ce serait d'ailleurs lui qui s'en serait le mieux " tiré ". Pierre Bertinotti s'est voulu plus rigoureux en mettant en avant ses qualités de gestionnaire. Quant à Richard Lioger, sa prestation n'aurait pas été à la hauteur de ce que l'on pouvait supposer. Sur la forme s'entend. Le président de l'université aurait eu du mal à décrocher ses yeux de ses petites fiches.

En ce qui concerne les questions posées. Elles ont été sans surprises. Les uns et les autres s'attachant bien entendu à tendre des perches à leur " favori " et à mettre en difficulté les deux autres candidats. Mais le débat n'en est pas moins considéré comme plutôt bon.

Enfin, pour l'anecdote, plusieurs militants regrettent l'attitude de Jean-Marc Todeschini, premier fédéral, qui n'aurait pas brillé par son attention. Tout le monde se retrouve ce vendredi 12 octobre pour une nouvelle rencontre, afin d'évoquer un peu plus les différents projets.

  1. Antoine écrit: (05/02/2008 14:23:51 GMT)
    no comment

    question : Aux élections présidentielles deux nouveaux candidats ont été qualifiés pour le second tour, pensez vous que ce renouvellement profond de la vie politique doit s'appliquer également à Metz et donc soutiendrez vous une sixième candidature de Jean-Marie Rausch aux élections municipales ?

    Juliane Bir : Au niveau national, il n’y a eu aucun renouvellement dans la classe dirigeante, ce qui suscite en moi une très grande inquiétude. Un trop grand temps politique est source d’épuisement, de compromissions et donc de conservatisme. Alors que tous aspirons au changement. Même si je reconnais tout ce que M. le Maire a fait pour Metz, je serai réservée à l’idée de soutenir sa candidature.

    - no comment -

  2. jcdr écrit: (08/11/2007 16:10:41 GMT)
    modem

    L'état des lieux est là :

    { lien }

  3. xavier écrit: (05/11/2007 21:09:53 GMT)
    modem

    Daniel, je te donne entièrement raison et m'étonne de tels agissements.

    Je suis déçu et réitère mon soutien a N.Griesbeck.

  4. Danièle écrit: (03/11/2007 15:40:59 GMT)
    Lamentable précipitation...

    L'article commence par:

    Fatigués d'attendre que Nathalie Griesbeck, présidente du Modem en Moselle, dévoile ses projets et ambitions pour les municipales, trois cadres du parti, Juliane Bir, Thierry Jean et Stéphane Martalié ont choisi de passer à l'action sans sa bénédiction...

    Quelle image donnent ces UDF du Mouvement Démocrate !

    Ils ne peuvent attendre, ils sont "fatigués" alors que le Mouvement Démocrate n'est pas encore officiellement créé.

    Leur ambition est-elle si dévorante ???

    En tout cas, ils ne sont pas plus "cadres" du parti que quiconque puisque les instances n'ont pas encore été élues. Ils ne représentent qu'eux-mêmes et en AUCUN CAS le Mouvement Démocrate.

    Il ne faudrait pas tout mélanger.

    Thierry Jean et Juliane Bir se sont fait un nom, car c'est Nathalie Griesbeck qui leur a fait confiance et les a placés l'un sur sa liste, l'autre comme candidate aux législatives passées.

    Et voilà qu'ils se sentent des ailes et ne peuvent même pas attendre le Congrès fondateur!

    Ils donnent une triste image de leur ambition dévorante. Les adhérents notent et n'oublient pas.

    Nathalie Griesbeck est une autre carrure et jouit de bien davantage d'envergure. L'avenir montrera que tous ces petits jeux politicards ne desservent que ceux qui en jouent.

    Danièle Douet

    Candidate UDF-Mouvement Démocrate 5ème circonscription de la Moselle, résolument MoDem...

  5. wilwert écrit: (30/10/2007 18:26:58 GMT)
    modem

    quel fouilli

    c'est lamentable

    qui est qui ??

    je suis adhérent Mouvement Démocrate

    question: JE FAIS QUOI LA DEDANS

    réponse:?????

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